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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Small islands: limits of acceptable change. (+Français)(+Español)

Posted By: Marion Howard, Bruce Potter
Date: Friday, 10 May 2002, at 12:30 p.m.

In Response To: Methodologies for carrying capacity in small island states / Indian Ocean. (+Français) (Virginie Cazes-Duvat.)

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(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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Virginie Cazes-Duvat (La Réunion) suggested that carrying capacity tools could be used in small islands to avoid environmental degradation and social conflicts. She proposed different carrying capacity methodologies for single island states and archipelagos (http://csiwisepractices.org/?review=380). Bruce Potter (USA) questions whether individual islands and archipelagos are all that different, for in most islands, there would be areas that would be set off as more remote and less suitable for development, just as there would be archipelagic sub-systems too fragile or too remote to permit development. Instead of ‘carrying capacity’, he feels more comfortable with vocabulary like ‘limits of acceptable change,’ because it better encompasses his understanding of the critical interaction between human and natural systems at every level. For example, in spite of the fact that they all share extremely high population densities and are small tropical islands, the sustainable development options for Barbados, San Andres and Shanghai are likely to be very different, and the nature of those differences are based less on natural conditions, and more on the culture, history, and expectations of local populations.

On a related topic, Marion Howard (Colombia) is interested in information about population indicators, regulations, management, and strategies for small oceanic islands. The largest island in the San Andres archipelago, San Andres, is only 27 square kilometres and has an official population of about 61,000, giving a density of 2,260 persons per km. However, estimates indicate that the permanent population is much higher (more like 80-100,000). This could make San Andres one of the most densely populated oceanic islands in the Americas, and maybe in the world. The majority of persons have immigrated from the Colombian mainland in the last 20 years. As of this year (2002), there are 44 shantytowns, inhabited mostly by these recent arrivals. Steady migration from the mainland, which began in the 1960s, resulted in the native islanders (descendants of the 17th and 18th century settlers) becoming a minority in the 1980s. These numbers do not include tourists, seasonal residents and workers.

Colombia is in the process of developing national population indicators in response to United Nations recommendations. To date, the policy has been that San Andres is not over-populated but suffers from a lack of economic opportunity and development. However, the high population density causes serious environmental and social problems that are threatening the island's future. The vast majority of local residents agree, as does the departmental government. Quality of life is already much reduced and the environment is seriously impacted, but so far it has not been possible to prove to the satisfaction of some national institutions that this relates to population levels. They have responded that population density is not an indicator of over-population. As another example, studies have been completed on groundwater availability estimating that the aquifer can support the needs of 30,000 people, barring increased saline intrusion, pollution or damage to the watershed. The response is that this number is irrelevant because fresh water shortages can be solved by technology. The same has been said for waste disposal.

Suggestions and examples of how to respond to the issue of over-population, particularly within the context of remote islands, would be welcome.

Ms Marion Howard, Corporation for the Sustainable Development of the Archipelago of San Andres, Old Providence and Santa Catalina, Colombia.

Mr Bruce Potter, Island Resources Foundation, USA.

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PETITES ILES : LIMITES D'UN CHANGEMENT ACCEPTABLE

Virginie Cazes-Duvat (La Réunion) a avancé l'idée qu'il conviendrait de mettre au point des outils permettant de mesurer la capacité de charge dans les petites îles afin d'éviter la dégradation de leur milieu et les conflits sociaux. Elle propose d'appliquer aux Etats constitués d'une seule île et aux archipels des méthodologies distinctes (http://csiwisepractices.org/?review=380). Bruce Potter (Etats-Unis) se demande si ces deux cas sont tellement différents car dans la plupart des îles-Etats on pourrait trouver des zones restant à l'écart et moins propres au développement, comme certains sous-systèmes archipélagiques seraient eux-mêmes trop fragiles ou trop retirés pour se prêter au développement. Aux termes de capacité de charge il préférerait ceux de "limites d'un changement acceptable" car ils recouvrent mieux l'idée d'ensemble qu'il se fait de l'interaction critique entre systèmes humains et systèmes naturels, à tous les niveaux. Par exemple, tout en ayant une densité de population aussi extrêmement élevée l'une que l'autre et en étant de petites îles tropicales, La Barbade, San Andrès et Shanghai ont sans doute des options de développement durable très différentes, et les différences sont dues dans une moindre mesure aux conditions naturelles qu'à la culture, à l'histoire et aux attentes des populations locales.

Sur un thème assez proche, Marion Howard (Colombie) recherche des informations sur les indicateurs, la régulation, la gestion et les stratégies de population des petites îles océaniques. San Andrès, la plus vaste des îles de l'archipel du même nom, a une superficie d'à peine 27 km2 et, officiellement, 61 000 habitants, ce qui donne une densité de 2 260 habitants au km2. On estime toutefois que la population permanente est bien plus importante (plus vraisemblablement de l'ordre de 80 000 à 100 000 habitants). Cela pourrait faire de l'île de San Andrès l'une des plus densément peuplées des îles océaniques des Amériques, et peut-être du monde. Les habitants sont essentiellement des personnes ayant émigré de la Colombie continentale au cours des vingt dernières années. Il existe aujourd'hui (en 2002) 44 bidonvilles, dont les habitants sont en majorité ces derniers arrivants. Un flux régulier d'immigration venue de la Colombie continentale depuis les années 60 a fait des insulaires autochtones (descendants des colons des 17 et 18ème siècles) une minorité dès les années 80. Ne sont pas inclus dans ce décompte les touristes, les résidents temporaires et les ouvriers saisonniers.

La Colombie a commencé à mettre au point des indicateurs de la population nationale pour répondre aux recommandations des Nations Unies. A ce jour les autorités estiment que San Andrès n'est pas surpeuplée mais souffre d'un manque de possibilités économiques et de développement. La forte densité de la population pose cependant de graves problèmes environnementaux et sociaux qui menacent l'avenir de l'île. La vaste majorité des résidents le constatent, ainsi que le gouvernement local. La qualité de la vie en est déjà bien affectée et l'environnement en souffre gravement, mais il n'a pas été possible, jusqu'ici, de prouver de manière déterminante à certaines instances nationales que cela est dû à la surpopulation. Elles ont répondu que la densité de la population n'est pas un indicateur de surpopulation. Pour citer un autre exemple, des études de la capacité des nappes phréatiques ont conclu que l'aquifère ne peut satisfaire que les besoins de 30 000 personnes, à condition encore que soient évités l'intrusion d'eau saumâtre, la pollution ou les dommages au bassin versant. Il a été rétorqué à cela que ce chiffre n'a aucune valeur car la technologie peut remédier à la pénurie d'eau douce. On a fait une réponse identique pour ce qui est du traitement des ordures.

Propositions et exemples concernant les façons de résoudre la question de la surpopulation, notamment dans le cas des îles situées à l'écart, seraient les bienvenus.

Mme Marion Howard, Corporation pour le développement durable de l'Archipel de San Andrés, Providencia Ancienne et Santa Catalina, Colombie.

M. Bruce Potter, Island Resources Foundation, Etats-Unis.

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PEQUEÑAS ISLAS: LOS LÍMITES DE CAMBIOS ACEPTABLES

Virginia Cazes-Duvat (La Réunion) sugirió que los instrumentos para determinar la capacidad de carga podrían ser usados en pequeñas islas para evitar la degradación medioambiental y los conflictos sociales. Propone diferentes metodologías de determinación de capacidad de carga para pequeños estados insulares y archipiélagos (http://csiwisepractices.org/?review=380). Bruce Potter (EEUU) se pregunta si los pequeños estados insulares son verdaderamente tan diferentes como se podría pensar, desde que en la mayoría de las islas habría areas que podrían considerarse como más remotas y menos propensas al desarrollo. De manera similar pueden existir subsistemas de archipiélagos demasiado frágiles o remotos para permitir su desarrollo. Sugiere entonces, que en vez de "capacidad de carga" se podría optar más bien por una expresión como " límites de cambios aceptables", desde que abarcaría el concepto de las interacciones críticas entre el sistema humano y el natural a todos los niveles. Por ejemplo, a pesar de que Barbados, San Andrés y Shanghai comparten las características de una alta densidad poblacional y de ser pequeñas islas tropicales, las opciones para un desarrollo sostenible para dichas islas podrían ser muy diferentes, y la naturaleza de estas diferencias está basada más en la cultura, la historia y las expectativas de las poblaciones locales que en las condiciones naturales en sí.

En un tema parecido, Marion Howard (Colombia) se interesa en información y datos sobre indicadores demográficos, regulaciones, gestión y estrategias para pequeñas islas. En Colombia la isla San Andrés, que es la más grande del Archipiélago de San Andrés, tiene una superficie de solamente 27 Km² y una población oficialmente declarada de 61000 habitantes, determinando así una densidad de 2260 habitantes por Km². Sin embargo, se calcula que la población permanente es más numerosa (entre 80000 y 100000 habitantes). Esto haría de la Isla San Andrés una de las más densamente habitadas de las islas oceánicas de las Américas y podría ser, hasta del mundo. La mayoría de la gente emigró de Colombia continental en el curso de los últimos veinte años. Actualmente (en 2002) existen allí 44 implantaciones marginales, habitadas mayormente por estos inmigrantes. La migración constante del continente hacia la isla San Andrés, que comenzó en los años 1960, dió como resultado que los habitantes originales, que descienden de colonos establecidos en los siglos XVII y XVIII, se convirtieron en minoría a partir de la década de los 80. Estas cifras no incluyen los turistas, residentes estacionales y trabajadores temporaleros.

Colombia está desarrollando indicadores nacionales de población como respuesta a recomendaciones de las Naciones Unidas. Hasta la fecha, el enfoque político está basado en que San Andrés no está superpoblada pero que sufre de falta de oportunidades económicas y de desarrollo. Sin embargo, la alta densidad demográfica causa considerable problemas económicos y sociales que amenazan el futuro de la isla. La gran mayoría de los residentes, así como el gobierno regional, concuerdan con este parecer. La calidad de vida se ha reducido considerablemente y el medio ambiente sufre de serios impactos. Sin embargo no se ha podido probar hasta el presente a algunas instancias nacionales que estos problemas están relacionados con niveles de población. Dichas instancias han respondido que la densidad de población no es un indicador de superpoblación. Como ejemplo adicional, se han completado estudios sobre la disponibilidad de aguas subterráneas estimando que el acuífero puede proveer a las necesidades en agua de 30000 habitantes, sin considerar la creciente intrusión de aguas salinas, la contaminación o daños a la cuenca hidrográfica. La respuesta es que estas cifras no son pertinentes puesto que la escasez de agua se puede remediar por la tecnología. Lo mismo se ha dicho con respecto al tratamiento de desechos.

Sería útil intercambiar sugerencias y ejemplos de cómo responder al problema de superpoblación, particularmente en el contexto de islas remotas.

Sra Marion Howard, Corporación para el Desarrollo Sostenible del Archipiélago de San Andrés, Vieja Providencia y Santa Catalina, Colombia.

Sr Bruce Potter, Island Resources Foundation, EEUU

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