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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum
Posted By: Article from "The Economist"
Date: Friday, 31 March 2000, at 5:02 p.m.
In Response To: Local versus private control of water resources. (Philippe MacClenahan)
(Le texte français se trouve en dessous du texte anglais)
Moderator's note:
The following article from The Economist was published in the International Herald Tribune on 26th March 2000. It is reproduced below because of its relevance to recent discussions concerning the private management of natural resources at Chumbe Island, Tanzania, "Private sector investment in marine conservation / Chumbe Island-Tanzania" by Sibylle Riedmiller, as well as earlier discussions relating to the supply of drinking water e.g. "Ethics of drinking water" by R. Sudarshana and subsequent reactions, and "Local solutions: recharge of wells / Kathiawar-India" by Vidyut Joshi and H. C. Dube.
The article refers to the second World Water Forum held in the Netherlands from 16 to 22 March.
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The Water Business
More than a billion people have no access to safe water. Three times as many lack adequate sanitation. To disease is added the prospect of drought. On present trends, world demand for fresh water will grow sharply, by 70 percent (for household use) by 2025. Shortages seem inevitable - and even war.
The dismal reckoning lies behind the big world water summit held this week in the Netherlands. It ought to have marked a real turning point. Yet the summit was let down by the two groups with the biggest role in shaping policy: ministers and nongovernmental organizations.
The way to make water available to everybody, everywhere is rather simple: to price it at a level above the cost of its provision and disposal. This would mean that scarce supplies would be put to the best use by people who most needed them. And it would make it easier to get private firms to invest in and improve both water supply and sanitation.
Governments can no longer afford to run the water business, especially in poor countries. They need private firms to find the extra $ 100 billion a year in investment that is needed to keep the water flowing during the next 25 years. The pity is that those most likely to shame governments into reform, the nongovernmental organizations, are equally uncomfortable with being seen to back profits for multinationals.
The poor care far less about profits flowing to private firms than about water flowing from their taps.
--The Economist (London).
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APPROVISIONNEMENT EN EAU : POUR UN CONTRÔLE PAR LE SECTEUR PRIVÉ?
Note du Modérateur:
L'article qui suit, extrait de "The Economist", a été publié dans "International Herald Tribune" du 26 Mars 2000. Il est reproduit ci-dessous en raison de sa pertinence vis-à-vis des récentes discussions concernant la gestion privée des ressources naturelles de l'Ile de Chumbe en Tanzanie, "Investissement du secteur privé pour la conservation marine / Ile de Chumbe, Tanzanie" par Sibylle Riedmiller, ainsi que vis-à-vis des premières discussions au sujet de l'alimentation en eau potable, par exemple "Ethique et eau potable" par R. Sudarshana et les réactions qui suivirent, et "Solutions locales : la recharge de puits / Kathiawar - Inde" par Vidyut Joshi et H. C. Dube.
L'article fait référence au second Forum mondial sur l'eau qui s'est tenu aux Pays-Bas entre le 16 et le 22 mars 2000.
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Le marché de l'eau
Plus d'un milliard de personnes n'a pas accès à de l'eau saine. Le nombre est à multiplier par trois pour ceux qui n'ont pas de système sanitaire adéquat. A la maladie s'ajoute la perspective de la sécheresse. Sur la base des tendances actuelles, la demande mondiale en eau douce va s'accroître nettement, de 70% (pour l'usage domestique) d'ici à 2025. Les pénuries semblent inévitables - et même la guerre.
Ce calcul lugubre est à l'origine de l'important sommet mondial sur l'eau qui s'est tenu cette semaine aux Pays-Bas. Il aurait dû marquer un réel tournant. Cependant, le sommet a été boudé par les deux groupes qui jouent le plus grand rôle dans la mise au point des politiques: les ministres et les organisations non gouvernementales.
La façon de rendre l'eau disponible pour tout le monde et partout est plutôt simple: il s'agit de la facturer à un prix supérieur à celui du coût de son approvisionnement et de son traitement. Ceci signifierait que les réserves rares seraient utilisées au mieux par les gens qui en ont le plus besoin. Ceci faciliterait l'investissement des entreprises privées et améliorerait à la fois l'approvisionnement en eau et les systèmes sanitaires.
Les gouvernements n'ont plus les moyens de gérer le marché de l'eau, en particulier dans les pays pauvres. Ils ont besoin que les entreprises privées trouvent les $100 milliards supplémentaires d'investissement par an pour que l'eau continue de couler pendant les 25 prochaines années. L'ennui est que ceux qui sont les premiers à faire la leçon aux gouvernements pour qu'ils réforment cette situation, à savoir les organisations non gouvernementales, sont tout aussi mal à l'aise lorsqu'ils sont pris en flagrant délit de favoriser les profits des multinationales.
Les pauvres s'intéressent beaucoup moins aux flux de profits en direction des entreprises privées qu'à l'eau qui coule de leurs robinets.
--The Economist (Londres).
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