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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Further suggestions for the plenary panel on culture. (+Français)(+Español)

Posted By: M. Misiewicz, P.Pierre-Louis, H. Shillingford
Date: Friday, 17 December 2004, at 10:05 a.m.

In Response To: What role for culture in sustainable island development? (+Français)(+Español) (Moderators)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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In this article, three writers, one each from the AIMS (Atlantic, Indian Ocean, Mediterranean and South China Sea), Caribbean and Pacific regions put forward their suggestions for issues to be discussed by the plenary panel focusing on culture at the Mauritius International Meeting.

Following on from Mali Voi's input as regards the fact that SIDS do have human capital and ideas, and honouring international development text as agreed in 2002 at Johannesburg, a critical issue for discussion by the plenary panel is 'holistic financial modelling' for all development, which recognises via appropriate equity levels the value of that human capital and ideas. In addition, either as a sub-set of culture or via simply addressing basic human sustainability issues, it would be appropriate to link 'personal health issues' to the development discussion. Having seen the dental impact of the westernising of Rapa (i.e. the introduction of refined sugar), the pragmatic reality is that some cultures cannot physically handle/cope with what we 'dish up'. (Michele Misiewicz).

I really want to emphasise that culture be treated with the utmost seriousness in Mauritius, because if tourism is the over-riding economic issue for island states, and climate change the most important environmental issue, then the cultural response will be either the solution or the exacerbation of the problem. In that regard I want to specifically highlight what I believe is the quintessential island cultural contribution to human civilisation. I speak of the Rastafari Movement. I say this subjectively as I am an adherent. Rastafari emerged as a specific response to a domineering foreign exploitive colonial culture in a region which saw the birth of capitalism. More specifically for Mauritius, its spiritual basis is the natural environment. It defined itself as a movement to retake a deep appreciation of the natural environment and to move away from development, as it recognised early in the 1920s that the development proposed would not be in the interest of the peoples of the 'developing world'. (Henry Shillingford).

The role of culture in sustainable island development is really not much different from that of mainland countries because we all need to develop our culture, as well as promote cultural and eco-tourism for our economic development. The one difference, however, would be in the domain of the preservation of our cultural heritage which can be seen as a way of preserving our identity as Seychellois Kreols. The rapid development currently taking place on our small island may eventually have certain adverse effects on the natural environment, on which the human and the cultural environment is interdependent. Building awareness of the fundamental interdependence of biological and cultural diversity is an essential first step. The infinite variety of the natural world provides material for cultural inspiration, meaning and practice. Words expression, stories, legends, etc., encode human relationships with the environment. Other important elements of our cultural development are the visual and performing arts, our language (Seychellois Kreol), and our history. Collectively these add up to a Seychellois Kreol identity, which is defined in the new Cultural Policy, expected to be launched in December 2004. (Peter Pierre-Louis).

Ms. Michele C Misiewicz, Protector & Exec Dir 2020, Global Peace Trust, Australia.
Mr. Peter Pierre-Louis, Director, Ministry of Local Government, Sports and Culture, Seychelles.
Mr. Henry Shillingford, Lawyer, Caribbean Rastafari Organization, Dominica.

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SUITE DES SUGGESTIONS POUR LE PANEL SUR LA CULTURE, A L'ASSEMBLEE PLENIERE

Dans cet article, trois correspondants habitant respectivement la région AIMS (Atlantique, océan Indien, Méditerranée et mer de Chine du Sud), les Caraïbes et le Pacifique proposent des sujets qui pourraient être mis en discussion dans le panel d'assemblée plénière qui sera consacré à la culture pendant la Réunion internationale de Maurice.

Pour abonder dans le sens de Mali Voi, à savoir que les PEID ont vraiment un capital humain et des idées - et conformément à l'esprit du texte international sur le développement, adopté en 2002 à Johannesburg - le panel d'assemblée plénière pourrait débattre de l'établissement d'un " modèle financier holistique " pour toute opération de développement, qui reconnaîtrait, par des " indices d'équité " appropriés, la valeur de ce capital humain et de ces idées. Par ailleurs, à titre de sous-ensemble culturel ou simplement en traitant les questions de viabilité des conditions de base de la vie humaine, il serait bon d'introduire les questions de " santé individuelle " dans le débat sur le développement. En constatant l'impact que l'occidentalisation du Rapa (l'adoption du sucre raffiné) a sur la santé dentaire, on doit admettre que certaines populations ne peuvent pas assimiler physiquement la potion que nous leur administrons (Michèle Misiewicz).

Je désire vivement souligner le fait que la culture doit être traitée avec le plus grand sérieux à la Réunion de Maurice, car si le tourisme constitue la préoccupation économique prépondérante pour les États insulaires, et si le changement climatique est le problème environnemental le plus important, alors la réponse culturelle viendra ou bien résoudre le problème, ou bien l'exacerber. Je tiens à mettre particulièrement en lumière, à cet égard, ce qui est à mes yeux la quintessence de la contribution culturelle des îles à la civilisation : je parle du Mouvement Rastafari. Je le dis en toute subjectivité, car j'en suis membre. Le Rastafari a exprimé la réaction spécifique à une culture étrangère dominante, exploitante et coloniale, dans une région qui a vu naître le capitalisme. Dans le contexte précis de la Réunion de Maurice, le mouvement trouve sa vérité dans le milieu naturel. Ce mouvement s'est défini comme un moyen de retrouver la valeur profonde du milieu naturel et de s'éloigner du développement, pour avoir compris, dès le début des années 20 que le développement proposé n'allait pas dans le sens des intérêts des peuples du " monde en développement " (Henry Shillingford).

Le rôle de la culture dans le développement durable des îles n'est pas vraiment très différent de celui qu'il joue dans les pays continentaux car nous avons tous besoin de développer notre culture aussi bien que de promouvoir le développement culturel et éco-touristique, dans l'intérêt de notre économie. La seule différence résiderait toutefois dans la nécessité de préserver notre patrimoine culturel, que l'on peut considérer comme le moyen de sauvegarder notre identité de Créoles seychellois. Le développement rapide qui s'opère actuellement sur notre petite île peut finir par avoir certains effets indésirables sur le milieu naturel, dont l'environnement humain et culturel sont tributaires, à plusieurs titres. Le premier pas consiste obligatoirement à prendre conscience de l'interdépendance fondamentale de la diversité biologique et de la diversité culturelle. La variété infinie du monde naturel nourrit la création culturelle, sa symbolique et ses pratiques. L'expression orale, les histoires, les légendes etc. encodent les relations de l'homme avec son environnement. Parmi les autres éléments importants de notre développement culturel se trouvent les arts plastiques et du spectacle, notre langue (le créole des Seychelles) et notre histoire. Pris dans leur ensemble ils constituent l'identité créole seychelloise, telle que définie dans la nouvelle Politique culturelle, qui entrera en vigueur à partir de décembre 2004 (Peter Pierre-Louis).

Mme Michele C. Misiewicz, Protector & Executive Dir. 2020, Global Peace Trust, Australie.
M. Peter Pierre-Louis, Directeur, ministère du Gouvernement local, des sports et de la culture, les Seychelles.
M. Henry Shillingford, Avocat, Caribbean Rastafari Organization, la Dominique.

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MAS SUGERENCIAS PARA EL PANEL PLENARIO SOBRE CULTURA

En este artículo, tres participantes de los AIMS (respectivamente de los Océanos Atlántico e Indico y del Mar de China del Sur), regiones del Caribe y del Pacífico han contribuido sus sugerencias con referencia a temas programados en las discusiones del Panel Plenario que tratará el tema de la cultura con ocasión de la Reunión Internacional a celebrarse en la Islas Mauricio.

Retomando el aporte de Mali Voi en lo que concierne el hecho que los SIDS (Pequeños Estados Insulares en Desarrollo) poseen un capital humano e ideas, y honrando el texto sobre desarrollo internacional tal como aprobado en 2002 en Johannesbourg, un tema crítico de discusión para la Plenaria, es la "modelización financiera holística" para el desarrollo, que reconoce, por intermedio de niveles adecuados de equidad, el valor del capital humano y las ideas. Además, tanto como una subserie sobre cultura o simplemente refiriéndose a temas básicos sobre sostenibilidad, sería apropiado añadir "problemas de salud personal" a la discusión sobre desarrollo. Habiendo sido testigo de los impactos dentarios debido a la "occidentalización" de Rapa (i.e. la introducción de azúcar refinada), la realidad es que algunas culturas no pueden copar físicamente con lo que tienen que consumir (Michèle Misiewicz).

Me gustaría enfatizar la necesidad de tratar el tema de la cultura con la mayor seriedad en la reunión de las Islas Mauricio, porque si el turismo es el tema ambiental de mayor importancia para los estados insulares, entonces la respuesta cultural será tanto la solución o la exacerbación del problema. En ese sentido quiero señalar específicamente la importancia de lo que creo que es la contribución cultural paradigmática de las islas a la civilización humana. Me refiero al "Movimiento Rastafari". Digo esto subjetivamente desde que soy un miembro adherente. "Rastafari" surgió como una respuesta específica a la naturaleza dominante y explotadora extranjera colonial en la región, la cual presenció el nacimiento del capitalismo. Más específicamente para la Islas Mauricio, su base espiritual está basada sobre el ambiente natural. Se ha definido a "Rastafari" como un movimiento que retoma una profunda apreciación por el ambiente natural y de alejarse de un tipo de desarrollo, como fuera reconocido en los años 1920, cuando se reconoció que el tipo de desarrollo propuesto no sería de interés a los pueblos del "mundo en desarrollo" (Henry Shillingsford).

El papel de la cultura en el desarrollo sostenible de las islas no difiere mucho en realidad del de los países continentales, porque todos debemos desarrollar la cultura, y también promover el desarrollo cultural y el ecoturismo para nuestro desarrollo económico. La diferencia, sin embargo, estaría en la preservación de nuestro patrimonio cultural, que se podría considerar como una manera de preservar nuestra identidad de "Kreols Seychellois". El rápido desarrollo que toma lugar actualmente en nuestra pequeña isla, eventualmente podría tener efectos adversos sobre el ambiente natural, sobre el cual el medio ambiente cultural y humano son interdependientes. El desarrollo de una toma de conciencia sobre la interdependencia fundamental entre la diversidad natural y la cultural es un primer paso esencial. La variedad infinita del mundo natural suministra suministran material para la inspiración, el significado y la práctica cultural. La expresión verbal, las historias, cuentos y leyendas, etc, contiene los códigos de las relaciones humanas con el ambiente. Otros elementos importantes de nuestro desarrollo cultural son las artes visuales y de interpretación, nuestra lengua (Seychellois Kreol), y nuestra historia. En forma colectiva, estos componen la identidad Kreols Seychellois, que define la Nueva Política Cultural, que probablemente se lanzará en diciembre de 2004. (Peter Pierre-Louis).

Ms. Michèle C. Misiewicz, Protectora y Directora Ejecutiva 2020, Global Peace Trust (Fondo Mundial para la Paz), Australia.
Sr. Peter Pierre-Loiuis, Director, Ministerio de Autoridades Locales, Deportes y Cultura, Seychelles.
Mr. Henri Shillingford, Abogado, Caribbean Rastafari Organization, Dominica.

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