| View Thread | Return to Index | Read Prev Msg | Read Next Msg |

Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Planning for a sustainable future - let’s put environment first. (+Français) (+Español)

Posted By: Mark R. Jury
Date: Thursday, 19 December 2002, at 11:12 a.m.

In Response To: Further views on a proposed waterfront development project in Tanzania (+Français) (+Español) (Daouda Fall, Liliana Gómez, Aziki Slimane, Tanzania Development Research Group, Floris van Ogtrop.)

----------------------------------

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

----------------------------------

Expanding the discussion on development projects in Tanzania to a wider and more general perspective, Mark Jury proposes putting the environment first. His full paper is available at http://www.unesco.org/csi/wise/envfirst_jury.htm.

According to a recent ‘challenges for humanity’ article in the National Geographic we live in an age of contradiction, wherein unmatched wealth and technology is available to a few, and grinding poverty is experienced by many. We face tremendous challenges as populations grow, mainly in coastal cities. For sustainable economic activity to support the inevitable process of urbanisation, a productive environment is required. In many tropical coasts, there is already concern that the coastal environment is becoming irreversibly degraded by human activities. If we adopt a stewardship that reduces our burden on the earth’s resources at a local level, many opportunities will present themselves. We need a change in the value system which we apply to the planning of coastal development.

Our level of environmental awareness is a function of educational background and philosophy on the role of mankind. There are those who feel that man should dominate his surroundings; that pollution is a fact of life, and that degradation caused by urbanisation is inevitable. There are others who consider that mankind plays a supporting and interactive role in the ecosystem and that inputs such as pollution need to be reduced. Meanwhile, the poor seek a greater share of resources. Efforts to develop a synergy between coastal urbanisation and environmental assets can succeed only if we put the needs of the environment first. This approach will reduce conflict between competing users of coastal resources, because they will all be subject to a commitment that stands above the interests of any one user. The mass media promotes the concept that consumption is status. We can counter this influence by creating influential prototype ‘citizens-of-tomorrow’ with inherently sensitive attitudes toward the environment, leading to a balance between urbanisation and conservation.

The long-term benefit of access to natural landscapes for future generations is often at odds with the need for job creation in the short-term. Many factors can chase away investment capital, e.g. unplanned urbanisation, a high crime rate, excessive pollution, degraded scenery, loss of habitat, etc. In the face of these problems, local authorities often resort to alternative solutions that will generate jobs to ease poverty.

As the role of industry declines and is replaced by service delivery in the global economy, aesthetics become increasingly important. This is where asset management can create opportunities. For example, if national and local governments doubled the area set aside for conservation, softer eco-tourism and residential developments could occur. However for this to happen the spread of urbanisation must be checked through strict zoning regulations.

The world population has doubled in 50 years, and it may double again in another 50. Within that time, more people will live within 10 km of the coast than elsewhere. Much of the scenic beaches, coral reefs and waterfront parks could disappear as coastal populations grow. It can be argued that tourism, which generates employment for 300 million people worldwide, places a high value on aesthetic conditions. But to strike a balance between man and nature, we’ll need to put the environment first in planning these developments. Pollution levels must be limited through recycling, and residential estates should be planned to take advantage of natural scenic features without despoiling them.

To make things happen, a new vision is required. This might include setting aside large tracts of land as ‘soft’ nature reserves, within which people’s needs may only be met through non-extractive practices. Alternative livelihoods would then need to be found to ensure prosperity. Scientific monitoring of the health of our environment is an essential management tool in conjunction with local insight.

A new way of thinking needs to come into play that puts the environment first. This could seem difficult to implement in poor countries, but there are advantages in not focusing on man’s immediate needs. Conflicts are reduced and it is then possible to find win–win situations that preserve the natural environment, provide for peoples’ livelihoods and restrain pollution. Our children will benefit greatly from these wise practices.

Mr. Mark R Jury, Geography Department, University of Zululand, South Africa.

-----------------------------------

SEND YOUR REACTION/RESPONSE TO THE MODERATOR

******************************************************************************

PREPARER UN AVENIR VIABLE : FAISONS DE L'ENVIRONNEMENT UNE PRIORITE

Élevant le débat sur les projets de construction en Tanzanie pour le placer dans une perspective élargie et plus générale, Mark Jury suggère que l'on donne la priorité à l'environnement. Le texte complet de son article est accessible sur http://www.unesco.org/csi/wise/envfirst_jury.htm.

Selon un article récent du National Geographic sur les défis auxquels l'humanité est confrontée, nous vivons une époque de contrastes où quelques-uns disposent d'un niveau de richesse et de technologie inégalé, alors que beaucoup d'autres sont accablés par la pauvreté. Nous sommes confrontés à de redoutables défis en raison de l'accroissement de la population, surtout dans les villes côtières. L'activité économique ne peut soutenir l'urbanisation, processus inéluctable, que si elle peut s'appuyer sur un environnement productif. En région intertropicale de nombreuses côtes donnent déjà des signes inquiétants de détérioration irréversible du milieu, à cause des activités humaines. Si nous adoptons, au niveau local, une conduite qui réduise notre dépendance par rapport aux ressources de la planète, de nombreuses possibilités s'offriront à nous. Il nous faut changer notre système de valeurs concernant la mise en valeur des côtes.

Notre sensibilité à l'environnement est fonction de notre éducation et de notre conception du rôle imparti à l'humanité. Certains pensent que l'homme devrait agir en maître de son environnement, que la pollution fait partie de la vie et que la détérioration due à l'urbanisation est inéluctable. D'autres estiment que l'homme joue dans l'écosystème un rôle de soutien, qu'il est en interaction avec lui et qu'il faut réduire les facteurs indésirables tels que la pollution. Pendant ce temps les pauvres s'efforcent d'obtenir une part plus importante des ressources. Tout effort pour établir une synergie entre urbanisation du littoral et richesses de l'environnement ne peut aboutir que si nous donnons la priorité aux exigences de l'environnement. Ainsi les conflits nés de la rivalité d'intérêts entre utilisateurs des ressources côtières seront-ils atténués, du fait que tous seront soumis à un engagement qui transcende les intérêts de tel ou tel utilisateur. Les médias véhiculent l'idée que la consommation dénote le statut social. Nous pouvons combattre leur influence en créant un prototype crédible de "citoyens de demain" spontanément sensibles à l'environnement, qui finiront par établir l'équilibre entre urbanisation et protection de l'environnement.

L'avantage à long terme, pour les générations futures, de jouir de paysages naturels est souvent en butte aux impératifs à court terme de la création d'emplois. Les capitaux à investir peuvent être rebutés par plusieurs facteurs tels que l'urbanisation sauvage, une forte criminalité, une pollution excessive, un paysage défiguré, la perte d'habitats etc.. Confrontés à ces problèmes, les pouvoirs locaux ont souvent recours à des solutions de repli, qui créent des emplois pour soulager la misère.

À mesure que l'industrie perd du terrain dans l'économie mondiale et se trouve remplacée par les services du tertiaire, l'esthétique gagne en importance. C'est là qu'une bonne gestion des atouts peut ouvrir de nouvelles possibilités. Si, par exemple, les pouvoirs locaux doublaient la superficie des zones réservées à la protection de la nature, ils pourraient favoriser l'essor d'un éco-tourisme plus discret et la construction de logements. Pour y arriver il faudrait cependant freiner par des règlements sévères la montée de l'urbanisation.

La population mondiale a doublé en 50 ans et pourrait encore doubler dans 50 ans. D'ici là, le nombre de personnes vivant à moins de 10 km d'une côte sera supérieur à celui du reste de l'humanité. Une bonne partie des merveilleuses plages, des récifs de corail et des parcs de bord de mer pourrait disparaître en raison de la croissance de la population. On pourra objecter que le tourisme, qui emploie 300 millions de personnes dans le monde, joue sur les valeurs esthétiques. Mais pour assurer un équilibre entre l'homme et la nature, avant de programmer des travaux il nous faudra donner la priorité aux exigences de l'environnement. La pollution doit être réduite par le recyclage, et la construction de logements devrait tirer parti de la beauté naturelle des paysages sans y porter atteinte.

Si l'on veut obtenir ce résultat, il faut adopter une nouvelle façon de voir, et même consacrer de vastes espaces à des réserves naturelles "souples" où les besoins des gens ne seraient satisfaits que par des activités qui ne diminuent en rien les ressources. Il faudrait dès lors trouver des moyens inédits d'assurer la prospérité des populations. La surveillance scientifique de la santé de notre environnement est un outil essentiel de gestion qui doit s'associer à la connaissance du milieu local

Une nouvelle façon de penser qui donnerait la priorité à l'environnement est un enjeu indispensable. Ce qui pourrait paraître difficile à opérer dans les pays pauvres, présente par ailleurs l'avantage que l'homme ne se laisse pas obnubiler par ses besoins à court terme. Les conflits en sont réduits et il devient alors possible de trouver des situations "d'avantages réciproques" qui préservent l'environnement, donnent des moyens d'existence aux personnes et limitent la pollution. Nos enfants profiteront grandement de ces pratiques éclairées.

M Mark. R. Jury, Département de géographie, Université du Zoulouland, Afrique du Sud.

-----------------------------------

ENVOYEZ VOTRE REACTION/REPONSE AU MODERATEUR

******************************************************************************

PLANIFICANDO PARA UN FUTURO SOSTENIBLE - DEMOS PRIORIDAD AL MEDIO AMBIENTE

Como complemento a la discusión sobre proyectos de desarrollo urbano/costero en Tanzania dentro de una perspectiva más amplia y generalizada, Mark Jury nos propone dar prioridad al medio ambiente. Su contribución está disponible en http://www.unesco.org/csi/wise/envfirst_jury.htm.

Según un artículo reciente sobre "Retos a la humanidad" en la revista National Geographic, vivimos en una época de contradicciones, en la cual riqueza y tecnología a escalas sin precedentes están disponibles a unos pocos, mientras que muchos sufren de una pobreza aplastante. Debemos enfrentar enormes desafíos con el aumento de la población, mucha de la cual se concentra en ciudades costeras. Para que una actividad económica se desarrolle para sostener el proceso inevitable de urbanización, se requiere un medio ambiente productivo. En muchas costas tropicales existe ya la procupación de que el medio ambiente costero se degrada paulatinamente de manera irreversible debido a las actividades humanas. Si adoptamos un sistema de manejo que reduzca el peso de nuestras exigencias sobre los recursos naturales a nivel local, se podrían presentar diversas oportunidades. Necesitamos un cambio en nuestros sistemas de valores que podamos aplicar en la planificación de desarrollo costero.

Nuestro nivel de concientización ambiental está en función de nuestra base educacional y filosofía sobre el papel de la humanidad. Existen aquellos que sienten que el ser humano debe dominar sobre su medio ambiente; que la contaminación es un mal necesario y que la degradación causada por la urbanización es inevitable. Hay otros que piensan que la humanidad tiene un papel interactivo y de apoyo a jugar en los ecosistemas y que aportes tales como la contaminación deben ser reducidas. Entre tanto, los pobres buscan poder compartir una proporción más importante de los recursos. Los esfuerzos para establecer una sinergía entre la urbanización costera y el medio ambiente puede lograrse solamente si damos prioridad al medio ambiente. Este enfoque reducirá el conflicto entre usuarios competitivos de zonas costeras, porque todos estarán sujetos a un compromiso que supera los intereses individuales de cualquier usuario. Los medios de comunicación de masa promueven el concepto que el prestigio aumenta con el consumo. Podemos contrarrestar esta influencia creando un prototipo influyente de "Ciudadanos para mañana", poseyendo actitudes inherentemente sensibles hacia el medio ambiente, que conduzcan hacia un equilibrio entre la urbanización y la conservación.

Los beneficios a largo plazo del acceso a paisajes naturales para futuras generaciones a menudo se confronta con la necesidad de crear empleos a corto plazo. Muchos factores pueden llegar a ahuyentar los capitales de inversión, e.g. la urbanización mal planificada, una alta tasa de delincuencia y criminalidad, el exceso de contaminación, paisajes deteriorados, la pérdida de hábitats, etc. Confrontadas a estos problemas, las autoridades locales a menudo acuden a soluciones alternativas que generarán empleos para aliviar la pobreza.

A medida que declina el papel de la industria y es reemplazada por un sistema de suministro de servicios dentro de la economía global, la dimensión de la estética cobra una importancia creciente. Es aquí donde la gestión de bienes y valores podría crear oportunidades. Por ejemplo, si los gobiernos nacionales y locales doblaran la superficie de territorio destinada a la conservación, se prodrían crear instalaciones menos agresivas para habitaciones residenciales y para el ecoturismo. Sin embargo, para que esto pueda ser posible, se debe controlar la extensión de la urbanización por medio de una estricta reglamentación de zonación.

La población del mundo se a duplicado en 50 años, y podría doblarse nuevamente en otros 50 años. Dentro de dicho período, mucho más gente vivirá dentro del perímetro a 10 km de la costa que en ningúna otra situación. Muchas de las playas escénicas, arrecifes de coral, y parques costeros desaparecerán a medida que aumentan las poblaciones costeras. Se puede argumentar que el turismo, que genera en mpleo para unas 300.000.000 de personas en todo el mundo, considera las condiciones estéticas como altamente valiosas. Pero para conseguir un equilibrio entre el ser humano y la naturaleza, necesitamos poner al medio ambiente en primer plano al planificar tales proyectos de desarrollo. Las tasas de contaminación deben reducirse por medio del reciclaje y los barrios residenciales deberían planificarse de tal manera que puedan sacar máximo provecho de las características escénicas existentes sin deteriorarlas.

Para que se cumplan tales cometidos, se necesita una nueva visión. Esto podría incluír la asignación de grandes superficies de territorio como reservas naturales no rígidas en su funcionamiento, en las cuales las necesidades de la población pueden ser satisfechas adoptando prácticas no-extractivas. Se debería encontrar entonces estilos de vida alternativos para asegurar la prosperidad. La vigilancia científica continua (monitoreo) de la 'salud' de nuestro medio ambiente es un instrumento esencial de gestión en conjunción con la perspicacia y sentido común local.

Se hace necesario poner en juego una nueva manera de pensar que ponga al medio ambiente en primer plano. Esto parecería difícil de implementar en países pobres, pero se presentan ventajas al no concentrarse únicamente en las necesidades inmediatas de la gente. Se ven reducidos los conflictos, lo que permite encontrar situaciones de beneficio mutuo que preserva el medio ambiente, contribuye a la economía local y disminuye la contaminación. Nuestros hijos se beneficiarán enormemente de estas prácticas sensatas.

Sr. Mark Jury, Departamento de Geografía, Universidad de Zululand, Sudáfrica.

-----------------------------------

ENVIE SU REACCION/RESPUESTA AL MODERADOR

Messages in This Thread

SEND YOUR REACTION/RESPONSES TO THE .

| View Thread | Return to Index | Read Prev Msg | Read Next Msg |