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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

A cost saving approach to the supply of potable water (+ français)

Posted By: Aziz Tandia, Salif Diop and Mamadou Sall
Date: Tuesday, 8 February 2000, at 5:12 p.m.

In Response To: Changing attitudes to water pollution / Yeumbeul-Senegal (+ français) (Salif Diop and Aziz Tandia.)

(Le texte français se trouve en dessous du texte anglais)

CONTEXT

This contribution to the Wise Practices Discussion Forum is a follow-up to a previous submission entitled 'Study of ground water quality in Yeumbeul, Senegal'. This first contribution highlighted two main problems facing the supply of good quality water to the population, namely groundwater pollution (by nitrates and faecal bacteria) and poverty (inadequate means to access the AEP network).

Given this poverty context, what should be done to meet the water needs of the population while minimising the health risks?

In order to make recommendations, surveys on the various household water uses in the suburban area of Yeumbeul were carried out through the UNESCO Chair for the integrated management and sustainable development of coastal regions and small islands.

THE PROBLEM

A large part of the suburban population (45%) still draws its water supply from wells into which contaminated groundwater seeps. The State of Senegal, in collaboration with its development partners has therefore set several objectives: firstly, to increase the daily drinking water allowance per individual from 26 to 35 litres, by the end of the year 2000; and secondly, to provide access to the AEP water network for the vast majority. This second objective is dependent upon the implementation of a 'social tapping' programme in poor areas.

'Social tapping' allows water companies to develop their water network and then fit taps in households. Water users must, however, meet some requirements: regroup, live in suitable housing not too far from the network (no more than 20m) and contribute financially i.e. pay for the water they use. The connection cost is fully subsidised by the government.

Survey results show that some consumers are unable to pay water bills on a regular basis.

Since 1994, 4,799 inhabitants have been provided with taps and have become customers thanks to the 'social tapping' programme. However, 53% cannot pay their bills and as a result their water supply has been cut off and fines must be paid before reconnection.

OUTPUTS FROM THE STUDY BY THE UNESCO CHAIR

As far as the different uses and quantity of water used in concessions are concerned, the study shows that:

1) The mean daily water consumption per inhabitant is around 39 litres (based on surveys for 190 concessions);

2) The breakdown of this consumption according to the different household uses is as follows: drinking water (4%), cooking (6%), washing (13%), toilets (56%), laundry and dishes (17%), watering (1%) and other (3%).

Based on this breakdown and taking into account ground water pollution, two categories of uses were defined: noble uses and less noble uses.

Noble uses are those that require drinking water: drinking, cooking and washing. Less noble uses are those that can make use of water from wells treated with bleach only: laundry, toilets and others.

Until conditions improve, the study shows that suburban populations only need to pay for 9 litres/day/inhabitant for noble uses, the other 30 litres/day/inhabitant for less noble uses can be supplied from wells. This will considerably reduce their water costs. The involvement of local district and community organisations will be necessary in order to disseminate and apply these recommendations.

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UNE APPROCHE ECONOME DE L'APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE

CONTEXTE

Cette contribution au forum de discussion de CSI fait suite à une première intitulée " Etude de la qualité de la nappe phréatique de Yeumbeul, Sénégal ". Lors de cette première contribution, on avait fait ressortir que l'amélioration des conditions d'alimentation en eau des populations et celle de l'environnement de la nappe phréatique se heurtent à plusieurs facteurs dont la pollution de la nappe (par les nitrates et les germes fécaux) et la pauvreté (moyens insuffisants pour accéder au réseau AEP)

Dans ce contexte de pauvreté, comment faire pour que la population puisse satisfaire son besoin en eau tout en minimisant les risques sur leur santé ?

Pour proposer des recommandations, nous avons entrepris, par le biais de la Chaire UNESCO sur la gestion intégrée et le développement durable des régions côtières et des petites îles de l'Université Cheikh Anta DIOP, des enquêtes sur les différents usages domestiques de l'eau dans la zone périurbaine de Yeumbeul.

LE PROBLEME

Face à la situation qu'une grande part de la population périurbaine (45%) s'alimente encore en eau à partir de puits captant la nappe phréatique polluée, l'Etat sénégalais, en collaboration avec ses partenaires au développement, s'est fixé certains objectifs. D'une part, faire passer la dotation individuelle en eau potable de 26 à 35 litres par jour et par habitant d'ici fin 2000, d'autre part, de permettre au plus grand nombre de disposer de l'eau du réseau AEP (Approvisionnement en Eau Potable). Ce dernier objectif étant basé sur la réalisation des programmes de " branchement sociaux " dans les quartiers pauvres.

Les " branchements sociaux " permettent à la société de distribution d'eau potable de réaliser une extension de son réseau et d'implanter des robinets chez les usagers. Pour cela, les usagers devraient remplir certaines conditions, entre autres : se regrouper, disposer d'un logement correct qui n'est pas très éloigné du réseau (pas plus de 20m) et apporter une contribution financière. Le coût du branchement est entièrement subventionné par l'Etat.

Les résultats des enquêtes que nous avons menées font observer que certains des abonnés ne parviennent pas à payer régulièrement leurs factures d'eau.

De 1994 à nos jours, le programme de " branchements sociaux " entrepris par l'Etat dans la zone périurbaine de Yeumbeul a permis à environ 4799 habitants de disposer de robinets et d'être abonnés. Mais parmi ceux-ci, 53% ne parviennent pas à honorer correctement leurs factures d'eau, ce qui entraîne des coupures d'eau et des payements de pénalités lorsque l'approvisionnement est rétabli.

CONTRIBUTION DE L'ETUDE DE LA CHAIRE UNESCO

Concernant les différents usages et les quantités d'eau utilisées dans les concessions, notre étude fait observer les points suivants :

1) la consommation moyenne en eau par jour par habitant est d'environ 39 litres (enquêtes concernant 190 concessions),

2) la répartition de cette consommation en fonction des différents usages domestiques est la suivante : eau de boisson (4%), cuisine (6%), ablutions (13%), toilettes (56%), linge + lessive (17%), arrosage (1%) et autres (3%).

Sur cette base et en tenant compte de la pollution de la nappe, on a défini 2 catégories d'usages : les usages nobles et les usages moins nobles.

Les usages nobles correspondent à ceux qui nécessitent de l'eau potable : boisson, cuisine et ablutions. Les usages moins nobles sont ceux qui peuvent se contenter de l'eau des puits traités par simple javellisation : linge + lessive , toilettes et autres.

En attendant l'amélioration de leur sort, l'enquête révèle que les populations périurbaines pauvres ne devraient payer que 9 litres/jour/habitant pour la satisfaction de leurs besoins nobles (les 30 autres litres/jour/habitant destinés aux usages moins nobles étant puisés dans les puits), ce qui allège considérablement leurs dépenses en eau. L'implication des structures locales (administration, collectivités locales et associations communautaires) sera nécessaire en vue de diffuser et d'appliquer ces recommandations.

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