| View Thread | Return to Index | Read Prev Msg | Read Next Msg |

Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Wise practices help save Jakarta Bay. (+Français)(+Español)

Posted By: Kalinga Seneviratne
Date: Friday, 17 October 2003, at 9:27 a.m.

In Response To: Waste management and recycling at the grassroots level / Jakarta Bay-Indonesia (+Bahasa Indonesia) (Yoslan Nur)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

----------------------------------

On land and at sea, communities around the teeming Indonesian capital are taking steps to reduce their impact on the environment and use, not the ‘best practices’ familiar to the corporate world, but ‘wise practices’ that have evolved from within. In Jakarta Bay, to the north of the capital, ornamental fish and live coral are a source of livelihood for many low-income families of the islands in the bay and on the coast. ‘We don't want to call for a ban on the trade as it has been going on for over 20 years and so many people depend on it,’ Silvianita Timotius, policy programme manager of TERANGI (Indonesian Coral Reef Foundation) said. Instead, she said, the aim is to avoid conflict and cooperate to ‘develop the industry in a sustainable manner’.

TERANGI is collaborating with the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) in a project focusing on living sustainably on the margins of a coastal megacity. The formula here is not to press for a ban on an environmentally destructive trade but, in cooperation with the communities it sustains, to reform the way it is carried out. The effort addresses the destructive nature of fishing methods like the use of cyanide, as well as the need to educate city dwellers of Jakarta's northern suburbs about their impact on the bay.

‘We feel there is no such thing as a best practice,’ explained Jan Steffen, a German marine biologist and coordinator of the UNESCO programme here. ‘We now say - let's look for wise practices.’ Such practices, Steffen said, can vary from one country to another. While the Philippines has banned the export of live corals, in Indonesia a wise practice was seen as not a ban on it, but to develop a ‘sustainable trade management policy’. Indonesia is one of the world's leading exporters of ornamental fish and has also cornered 95% of the world’s live coral market. ‘We save the coral reef for the community,’ explained Timotius. ‘That's why we start with the small island communities.’ She added that on one of the islands in the bay, which has a population of about 3,000, fishermen are being trained to use nets instead of cyanide to trap ornamental fish.

Next on the agenda is a certification mechanism, where exporters, middlemen and fishermen agree to use sustainable practices. ‘This will minimize mortality (to corals) and ensure that the very product they want to sell will not go extinct,’ said Steffen. Five government ministries, non-governmental organizations, the private sector and academic institutions such as the Indonesian Institute of Sciences have formed the Indonesian Coral Reef Working Group under the coordination of TERANGI to develop a certification system for trade.

Working with the Hawaii-based Marine Aquarium Council, they are testing the certification model with the help of the fishing community. The need is to base a resource mapping scheme on feedback from fishermen about the quantity they catch, where, how many fish died and how many may remain. TERANGI's approach with the fishing communities -- educating the fishermen in the 105-odd islands that dot the bay -- has been to say that it wants to help reduce the mortality rate of fish by introducing scientific methods of harvesting. ‘It's an economic issue for them,’ explained Timotius. ‘Once they understand that, they cooperate with us.’

TERANGI is also using its work with science clubs in schools in Panggang Island, out in Jakarta Bay. High school students are being introduced to the importance of saving the corals. ‘Even though they live by the sea and swim in it, they don't pay much attention to the coral reef,’ said Kiki Anggraini, education and training manager at TERANGI.

Adapted from an article by Kalinga Seneviratne in CyberDyaryo, July 25, 2003

---------------
To respond to above message or to be removed from the mailing list, please send your text or request to

WISE COASTAL PRACTICES FOR SUSTAINABLE HUMAN DEVELOPMENT (WiCoP) (http://csiwisepractices.org)

******************************************************************************

DES PRATIQUES ECLAIREES CONTRIBUENT A SAUVER LA BAIE DE DJAKARTA

À terre comme en mer, les communautés qui vivent aux alentours de la capitale populeuse de l’Indonésie prennent des mesures pour réduire leur propre impact sur l’environnement en ayant recours non pas aux « meilleures pratiques » évoquées dans le monde des organisations, mais des « pratiques éclairées » qui se sont développées au sein de ces communautés. Dans la baie de Djakarta, au nord de la capitale, les poissons d’ornement et le corail vivant pour aquariums procurent un moyen d’existence à de nombreuses familles à faibles revenus, habitant les îles de la baie et le littoral. « Nous ne voulons pas provoquer une interdiction de ce commerce, qui s’exerce depuis plus de 20 ans et dont tant de personnes dépendent » a déclaré Silvianita Timotius, administratrice générale de TERANGI (Fondation indonésienne pour les récifs coralliens). « Notre objectif est plutôt d’éviter les conflits et de coopérer afin de « gérer cette activité d’une manière durable ».

TERANGI collabore avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à un projet centré sur la viabilité des moyens d’existence aux abords de la méga cité côtière qu’est Djakarta. La méthode adoptée ici consiste non pas à imposer une interdiction de pratiquer une activité destructrice à l’égard de l’environnement mais, en coopérant avec les communautés qu’elle fait vivre, de réformer ses façons de faire. Les efforts portent sur le caractère destructeur des méthodes employées, comme l’utilisation du cyanure, et sur la nécessité de sensibiliser les habitants des faubourgs nord de Djakarta quant à l’impact que leur conduite produit sur la baie.

« À notre sens, il n’existe pas de « meilleure pratique » », explique Jan Steffen, spécialisite de biologie marine et coordonnateur du programme sur place. « Nous disons aujourd’hui : recherchons des pratiques éclairées ». De telles pratiques, d’après Steffen, peuvent différer d’un pays à l’autre. Alors que les Philippines ont interdit l’exportation de coraux vivants, en Indonésie on a estimé qu’une saine pratique n’appelait pas nécessairement une politique d’interdiction mais plutôt une « gestion durable de ce commerce ». L’Indonésie est l’un des principaux pays exportateurs de poissons d’ornement au plan mondial et elle s’est aussi assuré 95 % du marché mondial du corail vivant. « Nous sauvegardons le récif corallien dans l’intérêt de la communauté » a expliqué Timotius. C’est pourquoi nous commençons par les communautés des petites îles. Elle a ajouté que dans l’une des petites îles de la baie, peuplée d’environ 3 000 habitants, les pêcheurs suivent une formation pour apprendre à capturer les poissons d’ornement au filet plutôt qu’au cyanure.

La prochaine opération consistera à créer un label de garantie assurant que les exportateurs, les intermédiaires et les pêcheurs s’engagent à adopter des pratiques durables. « Cela réduira la mortalité (des coraux) et garantira que le produit mis en vente n’est pas menacé d’extinction » dit Steffen. Cinq ministères, des organisations non gouvernementales, le secteur privé et des organismes universitaires comme l’Institut indonésien des sciences, ont créé le Groupe de travail indonésien sur les récifs coralliens, coordonné par TERANGI afin de mettre au point un label de garantie pour ce commerce.

En collaboration avec le Conseil sur les aquariums marins, dont le siège est à Hawaï, ils testent avec l’aide de la communauté des pêcheurs, le modèle du label. Ils s’efforcent d’établir une cartographie de cette ressource d’après les renseignements rapportés par les pêcheurs sur la quantité de leurs prises, leur localisation, le nombre de poissons qui sont morts et une estimation du nombre restant. La méthode adoptée par TERANGI à l’égard des communautés de pêcheurs – les sensibiliser, dans les 105 et quelques îles qui parsèment la baie – a consisté à déclarer qu’elle visait à réduire le taux de mortalité des poissons en introduisant de nouvelles façons de les capturer. « C’est pour eux une question économique » explique Timotius. « Une fois cela compris, ils coopèrent avec nous » .

TERANGI travaille aussi avec les clubs scientifiques des écoles de l’île Panggang de la baie de Djakarta. Les lycéens sont instruits de l’importance de sauver les coraux. « Alors qu’ils vivent près de la mer et s’y baignent, ils ne prêtent pas beaucoup d’attention aux coraux » dit Kiki Anggraini, administrateur de TERANGI pour l’éducation et la formation.

Rédigé d’après un article de Kalinga Seneviratne paru dans CyberDyaryo, le 25 juillet 2003

---------------
Pour répondre a ce message ou être retiré de la liste de diffusion, veuillez envoyer votre texte/demande a

PRATIQUES COTIERES ECLAIREES POUR UN DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE (WiCoP) (http://csiwisepractices.org)

******************************************************************************

PRÁCTICAS SENSATAS QUE CONTRIBUYEN A SALVAR LA BAHÍA DE JAKARTA

Sea en tierra o en el mar, en rededor de la gigantesca capital de Indonesia, las comunidades están tomando medidas para reducir el impacto de sus actividades sobre el ambiente y utilizan, no las “mejores prácticas” ya familiares para el mundo empresarial, pero las “prácticas sensatas” que han evolucionado desde su interior. En la Bahía de Jakarta, al Norte de la capital, los peces ornamentales y el coral vivo representan un fuente de entradas para muchas de las familias de escasos recursos en las islas de la Bahía y en la costa. “No queremos imponer una veda sobre el comercio como ha sido realizado por más de veinte años y sobre el cual depende tanta gente”, ha indicado Silvanita Timotius , gerente de políticas de programas de TERANGI (Fundación de los Arrecifes de Coral de Indonesia). En cambio, declaró, el objetivo es evitar el conflicto y cooperar para el “desarrollo de la industria en forma sostenible·”.

TERANGI colabora con la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO), en un proyecto orientado en estilos de vida sostenibles en el borde de una megaciudad costera. La estrategia consiste en no ejercer presión sobre una veda sobre una práctica destructiva sobre el medio ambiente, pero, en cooperación con las comunidades que dependen de dicho ambiente, reformar la manera en que será llevada a cabo. Este esfuerzo se refiere a los métodos destructivos de pesca, como lo es el uso de cianuro, y también la necesidad de conscientizar a los habitantes de los suburbios al Norte de la ciudad sobre el impacto que imponen sobre la Bahía.

“Creemos que no existe tal cosa com una “mejor práctica”, explica Jan Steffen, un biólogo marino alemán y coordinador del programa de la UNESCO en Jakarta. “Ahora decimos - Busquemos prácticas sensatas”. Tales prácticas, indicó Steffen, pueden variar de un país al otro. Mientras que las Filipinas han prohibido la exportación de corales vivos, en Indonesia la práctica sensata no consiste en prohibir tal comercio, pero en cambio desarrollar una “política de gestión mercantil que sea sostenible”. Indonesia es uno los principales exportadores mundiales de peces ornamentales y ha acaparado 95% del mercado mundial de corales vivos. “Reservamos el arrecife de coral para las comunidades” explica Silvanita Timotius. “Es por ello que comenzamos con las comunidades de las pequeñas islas”. Añadió que una de las islas en la Bahía de Jakarta que tiene unos 3000 habitantes, se ha instruído a los pescadores a utilizar redes en vez de cianuro para capturar peces ornamentales”.

El próximo punto de la agenda es el mecanismo de certificación por el cual los exportadores, intermediarios y pescadores están de acuerdo sobre el uso de prácticas sostenibles. “Esto deberá minimizar la mortalidad (de los corales) y asegurar que el mismo producto que quieren vender no llegará a la extinción”, señala Jan Steffen. Cinco ministerios del gobierno, ONGs, el sector privado y las instituciones académicas tales como el Instituto de Ciencias de Indonesia han formado el Grupo de Trabajo de los Arrecifes de Coral de Indonesia, coordinados por TERANGI para desarrollar un sistema de certificación para la comercialización.

Colaborando con el Consejo del Acuario Marino basado en Hawaii, el Grupo de Trabajo está poniendo a prueba el modelo con la ayuda de la comunidad de pescadores. Se hace necesario basar un modelo cartográfico de recursos sobre la información suministrada por los pescadores sobre la cantidad de la captura, dónde, cuando y cuántos peces han muerto y cuántos quedan. El enfoque de TERANGI practicado con las comunidades de pescadores - educando a los pescadores en las 105 islas esparcidas en la Bahía de Jakarta - ha sido el de indicar que pretende reducir la tasa de mortalidad de los peces por medio de la introducción de métodos científicos de captura. “Se trata de un asunto económico para ellos” explicó Silvanita Timotius. “Una vez que comprendan esto, cooperarán con nosotros”.

TERANGI también utiliza su labor con clubes escolares de ciencias en la Isla de Panggang en la Bahía de Jakarta. Se ha introducido a alumnos de instituciones de educación secundaria a la importancia de salvar los corales. “A pesar que viven al lado del mar y que nadan en el, no prestan mucha atención al arrecife de coral” dice Kiki Anggraini, gerente de educación y capacitación en TERANGI.

Adoptado del artículo de Kalinga Seneviratne en CyberDyaryo, Julio 25, 2003.

---------------
Para responder a este mensaje o retirarse de la lista de difusion, sirvase enviar texto/pedido a

PRACTICAS SENSATAS COSTERAS PARA EL DESARROLLO HUMANO SOSTENIBLE (WiCoP) (http://csiwisepractices.org)

Messages in This Thread

SEND YOUR REACTION/RESPONSES TO THE .

| View Thread | Return to Index | Read Prev Msg | Read Next Msg |