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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum
Posted By: R. Sudarshana
Date: Monday, 20 December 1999, at 6:03 p.m.
In Response To: Cultural tourism: restoring an historic city / Essaouira-Morocco (+ français) (Abdelaziz El Mouatez)
Mankind has a commendable way of dealing with the past. Looking at the monuments that stood the time, we tend to daydream the images of a bygone time and feel the little capsules of large time periods that belittle our life spans. We see not only the roots of culture in these relics of the past, we often find the state of past environment, technology, knowledge application and wise or unwise manner in which the past societies lived. When we see the harbours of the past silted and gone under the mud, we understand how poor our ancestors were in their knowledge of coastal oceanography and maritime technology. When we see forts and monuments on the coast being eroded, we find how imaginative our ancestral societies were but how changeful this planet is. When we see that in Alexandria, UNESCO is trying to create an underwater museum for sunken remnants of the past, we find ourselves smaller to elements, accept the nature and soup up a wise practice under the circumstances. In all these, we appear wise in constantly evolving cumulative corrections and mosaics of repair. We also are wise to some extent in preventive planning and maintenance, but have not mastered the art yet in the civilization. You have to allow me to argue on the ‘wise practice’ in Essaouira on these lines.
Surely, restoration of a monument is a wise practice anywhere, be it on the coast or on a mountain. Well, on a second thought, I would term it as ‘practice’ rather than ‘wise practice’ because it is an ‘expected’ activity. A ‘practice’ is a way of life, a duty, a discipline – an act that falls in the domain of responsibility and social order. It is something which when not done is criticized about and is silently accepted when done. I would put the act of ‘restoration of monuments’ in that category.
So, we have to find ways and means of elevating the ‘practice’ to be a ‘wise practice’. What could be the components of wise practice in restoring the historic monuments of Essaouira? In order to get to that, perhaps we have to answer the following questions.
1. Why did the historic city fall and what are the coastal environmental forces that brought about this transformation?
2. What were the historic unwise decisions or un-preparedness that led to the situation?
3. What were the structural flaws that finally gave way in the coastal environment?
4. What were the insecurities of the coastal communities that might have allowed depreciation of structures faster than the natural rate?
5. What were and are the long term coastal environmental threats? What are the local and global factors?
6. What might be the best way to restore the site in view of the threat perception and situation?
7. What is preventive maintenance of the site in the region? How unique or how similar it is to other sites? What is the optimum mix of agencies responsible for the maintenance and how to divide the responsibilities in an iterative manner?
8. What are the present societal forces that threaten the security of the site and how to mitigate them?
9. How much to structure or control the coastal tourism?
10. What could be the effects on environment and coastal communities in the exercise of site restoration and development?
It would be ideal if you could attempt to answer some of these questions. Further, it would surely be a wise practice if all the answers are well documented and are already available. *****************************************************************
LES ACTES DE DEVOIR NE SONT PAS DES PRATIQUES ECLAIREES
Les Hommes ont tendance à regarder le passé d'une manière louable. En effet, devant les monuments qui ont résisté au temps, nous avons tendance à rêvasser sur les images du passé et avons le sentiment que, comparé à ces longues périodes de temps, notre propre existence est bien courte. Nous percevons, dans ces vestiges du passé, non seulement les racines de la culture mais également le passé écologique, la technologie, l'application du savoir et la manière de vivre "éclairée" ou "non-éclairée" des sociétés anciennes. Les ports du passé ensablés et noyés dans la vase nous font comprendre que le savoir de nos ancêtres en matière d'océanographie côtière et de technologie marine était bien pauvre. Par ailleurs, les forts et les monuments érodés sur la côte nous font réaliser à quel point nos sociétés ancestrales étaient imaginatives mais aussi combien cette planète peut-être capricieuse. La tentative de l'UNESCO de créer, à Alexandrie, un musée sous-marin pour les vestiges submergés, nous révèle nos propres faiblesses face aux éléments de la nature. C'est ainsi que nous finissons par accepter cette nature et par élaborer une pratique éclairée dans les circonstances. De ce fait, il paraît que nous somme éclairés pour avoir continuellement cumulé des mosaïques de rectifications et de réparations d'une manière progressive. Par ailleurs, dans une certaine mesure, nous sommes avisés dans la planification et l'entretien préventifs, bien que nous ne sommes pas encore maîtres en la matière. Suite à ce qui a été dit précédemment, permettez-moi de débattre la "pratique éclairée" relative à Essaouira.
La restauration d'un monument est sûrement une pratique éclairée dans quelque endroit que ce soit: sur la côte ou sur une montagne. Toutefois, réflexion faite, je la qualifierai de "pratique" plutôt que de "pratique éclairée", étant donné que c'est une activité attendue. Une "pratique" est un mode de vie, un devoir, une discipline - un acte qui tombe dans le domaine de la responsabilité et de l'ordre social. La pratique est critiquée, si elle n'est pas réalisée, et silencieusement acceptée si elle l'est. Je mettrais donc l'acte de "restaurer des monuments" dans cette catégorie.
Par conséquent, nous devons trouver les voies et moyens d'élever la "pratique" au statut de "pratique éclairée". Quels pourraient être les composants de la pratique éclairée dans la restauration de monuments historiques d' Essaouira ? Afin d'obtenir une réponse appropriée, nous devrions peut-être répondre aux questions suivantes:
1. Pourquoi la ville historique est-elle tombée et quelles sont les forces écologiques côtières qui ont causé cette transformation?
2. Quelles sont les décisions historiques non-éclairées ou l'état de non-préparation qui auraient conduit à cette situation?
3. Quels sont les défauts structurels qui ont finalement provoqué l'affaissement dans l'environnement côtier?
4. Quelles sont les précarités des communautés côtières qui ont permis aux édifices de se dégrader plus rapidement qu'ils ne l'auraient été naturellement?
5. Quelles étaient et quelles sont les menaces écologiques côtières à long terme? Quels sont les facteurs locaux et mondiaux?
6. Quel pourrait être le meilleur moyen de restaurer le site en tenant compte de la situation et de la perception des menaces?
7. Quel est l'entretien préventif du site dans la région? Jusqu'à quel point est-il unique ou similaire à celui des autres sites? Comment obtenir une coopération optimale de la part des agences responsables de l'entretien et comment diviser les responsabilités d'une manière itérative?
8. Quelles sont les forces sociétales présentes qui menacent la sécurité du site et comment les atténuer?
9. Dans quelle mesure faudrait-il structurer ou contrôle le tourisme côtier?
10. Quels pourraient être les effets du travail de restauration et de développement du site sur l'environnement et les communautés côtières?
Je serais enchanté si vous pouviez essayer de répondre à quelques unes de mes questions. Par ailleurs, ce serait assurément une pratique éclairée si toutes les réponses étaient bien documentées et déjà disponibles.
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