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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

The intrigue of vulnerability and the psychology of resilience. (+Français)(+Español)

Posted By: U. Kaly, I. Kelman, R. Howorth, C. Pratt
Date: Thursday, 29 January 2004, at 11:01 a.m.

In Response To: Adapting to change: resilience in small islands. (+Français)(+Español) (Moderators)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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The article on 'Adapting to change: resilience in small islands' has generated several responses, the following are just a selection and more will follow in future postings.

Ilan Kelman writes: Thank you for an intriguing and useful commentary. I have been exploring some of these ideas in principle and practice through my Island Vulnerability website http://www.islandvulnerability.org. See especially the background section http://www.arct.cam.ac.uk/islandvulnerability/background.html.

The points made regarding resilience are important and powerful, but I have so far retained the vulnerability label for the following reasons:

1. Both resilience and vulnerability exist on islands and both should be recognised. I pick vulnerability as the baseline focus because I believe that it can be appropriate to stand up and describe that a problem exists. Islands are too often marginalised and ignored, hence vulnerabilities are created and perpetuated. They exist. We must first admit their existence and describe the issues. Then, we can do something about them - such as building and sustaining resilience.

2. Many islanders to whom I have spoken, and who have contributed to the website, suggest that the vulnerabilities of their island are part of their island's appeal and part of what makes them islanders. The dangers, perils, and fragilities - that is, the vulnerabilities - are attractive alongside the remoteness and smallness. They make the island worth living on and worth saving. I suspect that similar views would be expressed regarding their island's resilience, but passion and the fighting spirit seem to be evoked more by vulnerability than resilience.

3. Vulnerability is not necessarily inherent to the islands but is often created through no fault of the islands or islanders. To solve these external problems, we must address the vulnerabilities as vulnerabilities and as problems rather than sheltering them in other terms which can distance the perpetrator from the affected.

Despite the above, I have much to learn and I am always willing to change. Other options for or complementing aspects to Island Vulnerabilities and Island Resiliences are Island Capacities and Island Capabilities. I look forward to more discussion, but I leave with concluding remarks from one of my island-related reports:

In island vulnerability lies island intrigue, allure, inspiration, beauty, hope, development, and sustainability...We must be inspired to take risks and to overcome ignorance, apathy, laziness, and all other such sins which are the standard barriers of vulnerability reduction and sustainability.

Ilan Kelman's first point is further discussed by Ursula Kaly, Russell Howorth and Craig Pratt: The Environmental Vulnerability Index shows that all countries have vulnerabilities, and that measuring vulnerability/resilience and identifying the particular issues in a country must be the first step towards addressing the problems. The difference between taking a vulnerability approach and a resilience approach is supportable. We see it as mainly a psychological thing - at a national and human scale. If we focus on vulnerability, we are focusing mainly on identifying the issues, and then things usually stop there. They don't have to, it is just that they usually do. When you raise the possibility of building resilience, you are suggesting that something can be done about the problems and are then actively looking for solutions. One focused on 'poor us' and the other on 'OK, we have problems, so how could we go about solving them or strengthening ourselves against them?' It begs us to take the next steps, instead of sitting just with problem identification.

Everything ever worked out about vulnerability still applies, because remember, it is the same thing as resilience, just approached from the other side. But if the world now focuses on building resilience, there is more of a focus on moving forward with proactive steps and policies. It suggests that governments and people have the power to do something. It is additional, not instead of the work done in the past on vulnerability alone.

We think resilience is the way forward because it makes people think in terms of solving and not just identifying with problems. That has to be a positive step.

Dr Ilan Kelman, Deputy Director, Cambridge University Centre for Risk in the Built Environment, U.K.

Ursula Kaly, Russell Howorth and Craig Pratt, South Pacific Applied Geoscience Commission, Suva, Fiji

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SEDUCTION DE LA VULNERABILITE ET PSYCHOLOGIE DE LA RESILIENCE

L'article sur "S'adapter au changement : la résilience dans les petites îles" a suscité plusieurs réactions, dont nous présentons quelques unes : d'autres suivront dans de nouveaux affichages.

Ilan Kelman écrit : Merci de vos réflexions captivantes et utiles. Je réfléchis à des idées semblables, du point de vue théorique et pratique, sur mon site Web Island Vulnerability : http://www.islandvulnerability.org Voir en particulier la section consacrée à son historique : http://www.arct.cam.ac.uk/islandvulnerability/background.html.

Vos remarques sur la résilience sont importantes et puissantes, mais je me suis arrêté jusqu'ici à l'étiquette de vulnérabilité pour les raisons suivantes :

1. La résilience tout autant que la vulnérabilité existent sur les îles et toutes deux devraient être reconnues. Je retiens la vulnérabilité comme point de départ car j'estime qu'il peut être utile de défendre et d'écrire qu'il existe un problème. Il arrive trop souvent que l'on marginalise et que l'on ignore les îles, ce qui crée et perpétue leur vulnérabilité. Elles existent. Nous devons d'abord reconnaître leur existence et décrire les problèmes. Nous pouvons ensuite faire quelque chose pour elles, comme de renforcer et de soutenir leur résilience.

2. Bon nombre d'insulaires à qui j'ai parlé et qui ont contribué au site Web pensent que les différentes facettes de la vulnérabilité de leurs îles participent du charme de leurs îles et de ce qui fait d'eux des insulaires. Les dangers, les périls et les causes de fragilité - leur vulnérabilité, en somme - sont des éléments de leur séduction, tout comme l'isolement et la petitesse. Ils donnent de la valeur à la vie de l'île et justifient sa sauvegarde. J'ai des raisons de croire qu'ils ont la même opinion de la résilience de leurs îles, mais il semble que la passion et la combativité soient plus facilement éveillées par la vulnérabilité que par la résilience.

3. La vulnérabilité n'est pas nécessairement inhérente aux îles mais elle n'est due en général à aucune faute de la part des îles ou des insulaires. Pour résoudre des problèmes évidemment extérieurs nous devons traiter la vulnérabilité comme telle et comme un problème et non pas l'affubler d'autres noms permettant aux coupables de prendre leurs distances par rapport aux victimes.

Ceci dit, il me reste beaucoup à apprendre et je suis toujours prêt à évoluer. Il existe encore d'autres moyens de remplacer ou de compléter les notions de vulnérabilité ou de résilience des îles, ce sont les notions de capacités et d'aptitudes des îles. Je souhaite la poursuite de cette discussion, mais je termine en citant la conclusion de l'un de mes rapports sur les îles :

La vulnérabilité d'une île signifie fascination, charme, inspiration, beauté, espoir, développement et viabilité... Nous devons avoir le courage de prendre des risques et de vaincre l'ignorance, l'apathie, la paresse, et tous les autres péchés du même genre, qui constituent les obstacles habituels à la réduction de leur vulnérabilité et à leur viabilité.

Le premier argument d'Ilan Kelman est repris et discuté par Ursula Kaly, Russel Howorth et Craig Pratt : l'Index de vulnérabilité de l'environnement montre que tous les pays sont vulnérables, à tel ou tel égard, et que mesurer le rapport vulnérabilité/résilience et cerner les problèmes spécifiques d'un pays constituent une première étape nécessaire pour les traiter. La différence entre les approches par la vulnérabilité et par la résilience est admissible. Nous y voyons essentiellement un phénomène psychologique - à l'échelle de la nation ou de l'homme. En nous concentrant sur la vulnérabilité nous cherchons surtout à cerner les problèmes, et en général tout s'arrête là. Ce n'est pas une fatalité, mais c'est simplement ce qui se passe habituellement. En évoquant la possibilité de renforcer la résilience, on suggère que l'on peut faire quelque chose pour les problèmes et que l'on s'efforce de les résoudre. L'une des attitudes signifie " Pauvres de nous ", l'autre : " Bon, nous avons des problèmes, comment allons-nous les résoudre ou nous armer contre eux ". Cette dernière nous pousse à prendre d'autres mesures au lieu d'en rester à l'identification du problème.

Tout ce qui a jamais été fait pour lutter contre la vulnérabilité reste valable car, ne l'oubliez pas, c'est la même chose que la résilience, vue sous l'angle opposé. Mais si le monde s'attache aujourd'hui à renforcer la résilience, il y a là une plus grande incitation à adopter des mesures et des politiques tournées vers l'action. Elle suppose que les gouvernements et la population détiennent le pouvoir de faire quelque chose. C'est un complément qui n'enlève rien au travail réalisé précédemment au nom de la simple vulnérabilité.

Nous estimons que la résilience est la bonne démarche car elle pousse la population à résoudre les problèmes au lieu de se contenter de les identifier. Cela devrait être un progrès.

Dr Ilan Kelman, Directeur adjoint, Cambridge University Centre for Risk in the Built Environment, Royaume-Uni.

Ursula Kaly, Russell Howorth et Craig Pratt, Commission Régionale Océanienne en Géoscience Expérimentale, Suva, Fidji

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EL MISTERIO DE LA VULNERABILIDAD Y LA SICOLOGÍA DE LA RECUPERACIÓN

El artículo sobre: "Adaptación al cambio: la capacidad de recuperación en pequeñas islas" ha dado origen a varias respuestas. Las que se dan a continuación son una primera selección. Otras serán publicadas próximamente.

Ilan Kelman nos escribe: Muchas gracias por su interesante y útil comentario. Por mi parte, he explorado algunas de estas ideas en concepto y práctica en mi sitio Web http://www.islandvulnerability.org. Ver especialmente la sección de antecedentes http://.arct.cam.ac.uk/islandvulnerability/background.htlm.

Los aspectos presentados en relación con la capacidad de recuperación son importantes y contundentes, pero hasta el momento he dado baja visibilidad a la idea de la capacidad de recuperación por las siguientes razones:

1. Ambas la vulnerabilidad y la capacidad de recuperación existen en islas y ambas deben ser reconocidas. Tomo la vulnerabilidad como idea de base porque creo que sería apropiado de admitir que el problema existe. Las islas son a menudo marginalizadas e ignoradas, y es así que se crean y perpetúan las vulnerabilidades. Desde que sí existen, debemos en primer lugar admitir su existencia y describir los problemas. Luego, debemos hacer algo para remediarlos y resolverlos - tal como armar y mantener la capacidad de recuperación.

2. Muchos isleños con quienes he hablado y que han contribuído al sitio Web, sugieren que las vulnerabilidades identificadas en sus islas son parte del atractivo de las islas y parte de aquello que les identifica como isleños. Los peligros, riesgos y fragilidades - es decir, el conjunto de vulnerabilidades - todo ello tiene un atractivo añadido a su lejanía y su reducido tamaño. Esto hace de sus islas un lugar para vivir y digno de ser protegido. Pienso que puntos de vista similares podrían pronunciarse con respecto a la capacidad de recuperación, pero las pasiones y el espíritu de lucha parecieran surgir más de la vulnerabilidad que de la capacidad de recuperación.

3. La vulnerabilidad no es necesariamente algo inherente a las islas, pero que se crea a menudo sin que sea la falta de las islas mismas o de los isleños. Para resolver estos problemas de origen externo, debemos considerar las vulnerabilidades como vulnerabilidades y como problemas, en vez de considerarlas en otros términos. Esto último puede llevar a establecer una distancia creciente entre el que perpetra la falta y aquellos afectados por la misma.

A pesar de lo antedicho, me queda mucho que aprender y estoy siempre dispuesto a cambiar. Otras opciones para complementar aspectos de Vulnerabilidades y Capacidad de Recuperación de Islas son las Capacidades de Islas y las Aptitudes de Islas. Estoy a la espera de más intercambios al respecto, pero dejando unas reflexiones tomadas de uno de mis informes relacionados con el tema insular:

La vulnerabilidad de una isla encierra misterio, atracción, inspiración, belleza, esperanza, desarrollo y sostenibilidad ... Debemos inspirarnos para tomar riesgos y sobreponernos a la ignorancia, apatía, pereza y tantas otras faltas que se presentan como barreras y obstáculos a la mitigación de la vulnerabilidad y a la sostenibilidad.

Ursula Kaly, Russell Howorth y Craig Pratt añaden sus ideas al primer punto elaborado por Ilan Kelman: El Índice de Vulnerabilidad Ambiental muestra que todos los países presentan vulnerabilidades, y que la medida de vulnerabilidad/capacidad de recuperación además de la identificación de los problemas específicos de un país, deberían constituir el primer paso havia la evaluación de problemas. La diferencia entre utilizar el enfoque de vulnerabilidad y el enfoque de la capacidad de recuperación es tolerable y soportable. Lo vemos principalmente como una situación sicológica - a escala nacional y humana. Si nos concentramos en la vulnerabilidad, centramos nuestra atención principalmente en la identificación de los problemas (Nota del traductor: Esto se refiere generalmente a una etapa o proceso de 'diagnóstico'), y generalmente no se pasa de allí. No quiere decir que la situación debe quedar allí. Simplemente es como generalmente ocurre. Cuando se plantea la posibilidad de sentar las bases para una capacidad de recuperación, se sugiere que se puede llegar a hacer algo en relación con el problema y se pone activamente a la búsqueda de soluciones. Un enfoque se concentra en "¡Pobrecitos nosotros!". El otro, en cambio, sugiere que "Bueno, tenemos problemas, pero ¿porqué no nos ponemos a hacer algo para resolverlos o nos fortalecemos para confrontarlos?" . En otras palabras, nos incita a tomar un paso adelante, en vez de quedarnos sentados con solo la identificación de problemas.

Todo aquello ya considerado para la vulnerabilidad queda vigente, porque debemos recordar que es lo mismo que la capacidad de recuperación, simplemente visto del otro lado. Pero si el mundo se centra más sobre la capacidad de recuperación, hay una mayor concentración en tomar un paso adelante con iniciativas y políticas proactivas. Esto sugiere que los gobiernos y el pueblo tienen el poder de hacer algo. En vez de significar un reemplazo, esto se añade al trabajo realizado en el pasado sobre la vulnerabilidad.

Creemos que la capacidad de recuperación es un paso adelante porque hace que la gente piense en resolver problemas en vez de simplemente identificarlos. Eso tiene que ser un paso positivo.

Dr Ilan Kelman, Director Adjunto, Centro para el estudio de riesgos en el ambiente construído, Cambridge, Reino Unido.

Ursula Kaly, Russell Howorth y Craig Pratt, Comisión de Geociencia Aplicada del Pacífico Sur, Suva, Fiji.

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