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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Identifying policy responses to vulnerability. (+Français)(+Español)

Posted By: Tom Crowards
Date: Monday, 22 March 2004, at 2:39 p.m.

In Response To: Moving away from the terms vulnerability and resilience in small islands. (+Français)(+Español) (Godfrey Baldacchino)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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Dr. Baldacchino raised a number of issues that I have also been questioning. However, I find myself disagreeing with much of his interpretation of the vulnerability versus resilience debate. Which is just as well, since it would make for a boring response otherwise!

I agree that the terms ‘vulnerability’ and ‘resilience’ are emotive. However, they are good descriptors of the situation facing many small (island) states. They are also common currency in other disciplines, such as in the study of natural hazards, climate change and international capital flows. Moreover, alternative terms are not easily come by. I certainly do not concur with your suggestion that vulnerability is the same as volatility, openness or elasticity. Volatility is a consequence of shocks, while openness is one factor that can increase exposure to potential shocks. Elasticity could refer to the overall response of an economy (e.g. economic growth) to a shock, although this implies a very simple relationship.

The fact that characteristics of vulnerability might not be handicaps to growth is not a good reason for jettisoning the term ‘vulnerability’. This is to misunderstand the concept of vulnerability, which is the potential to suffer from future shocks. A handicap to growth could equally increase or decrease vulnerability. For instance, high transport costs could increase the cost of imports and reduce competitiveness of exports. This may well hinder growth, but reduced trade with the outside world will reduce vulnerability to trade shocks. On the other hand, farming of fertile soils that are at risk of volcanic activity, flooding or other natural hazards could boost economic growth, but with increased vulnerability to shocks.

The classic argument on vulnerability versus constraints to growth relates to trade openness. It is generally accepted that vibrant trade with the outside world can boost economic growth (take Singapore as an example). Many small states are comparatively open to trade, partly borne out of necessity from having a small domestic market. This trade openness has helped them to achieve comparatively strong economic growth. Clearly, openness has not been an economic handicap. However, trade openness does increase vulnerability to external shocks. In the extreme case, an economy with no external trade will be insulated from trade shocks, and so a country with a high degree of trade must be more vulnerable to such shocks. So characteristics of small states can induce both economic growth and vulnerability simultaneously. It is a matter of risk of future shocks – and hence partly the luck of the draw. Some of the richest islands are heavily dependent on one or two exports, such as tourism and financial services. These industries have fuelled considerable growth, but remain vulnerable to shocks.

On the topic of risk, I disagree with your statement that the likelihood of a trough is equal to that of a boom. These are not equal and opposite effects. For instance, the exposure to a natural disaster bears no relationship to the probability of a bumper crop.

You suggest that talk about vulnerability and resilience implies that small islands are closed systems. This fails to acknowledge that virtually all of the literature and discussion around vulnerability has been explicitly in relation to susceptibility to exogenous shocks. It is the very fact that these small economies are highly exposed to external shocks that makes them more vulnerable.

I would tend to agree that reference to the vulnerability of small states is diplomatically driven. And the message that small states are generally more vulnerable has been widely accepted. My suggestion is that we now break down the single measures of vulnerability, and assess the underlying causes and identify appropriate policy responses. The concept of ‘resilience’ is a different matter. The fact that small developing states, on average, are more vulnerable, but have achieved higher rates of growth, suggests that they are more resilient to shocks. This will not support arguments for special treatment from the international community. But it can, once again, serve to highlight key areas for policy, to increase resilience to shocks (including international initiatives such as catastrophe and commodity price insurance).

Thank you for raising some very pertinent points. I look forward to any response.

Tom Crowards, Economic Adviser, Department for International Development, U.K.

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ÉLABORER DES REACTIONS POLITIQUES A LA VULNERABILITE

Le Dr. Baldacchino a posé quelques questions que je me posais moi-même. Mais je me trouve en désaccord avec une bonne partie de son interprétation du débat sur l’opposition vulnérabilité/résilience. Tant mieux, car autrement ma réponse aurait été très ennuyeuse !

J’en conviens, les termes de vulnérabilité et de résilience renvoient à des émotions. Ils décrivent bien, cependant, la situation à laquelle de nombreux petits États (insulaires) sont confrontés. Ces termes sont également monnaie courante dans d’autres disciplines comme l’étude des catastrophes naturelles, le changement climatique et les flux internationaux de capitaux. Qui plus est, ces termes ne sont pas faciles à remplacer. Je ne suis certainement pas d’accord avec votre idée que la vulnérabilité équivaut à la susceptibilité aux changements brusques, à l’ouverture et à l’élasticité. La susceptibilité aux changements est une conséquence des chocs subis alors que l’ouverture est l’un des facteurs ayant le pouvoir d’accroître l’exposition à des chocs potentiels. L’élasticité pourrait s’appliquer à la réaction globale de l’économie (la croissance par exemple) à un choc – encore que cela implique une relation très simple.

Le fait que les manifestations de la vulnérabilité pourraient ne pas handicaper la croissance ne justifie pas que l’on jette par-dessus bord le terme de vulnérabilité. Ce serait mal comprendre le concept, qui représente la capacité à surmonter des chocs ultérieurs. Un handicap à la croissance pourrait tout aussi bien augmenter ou réduire la vulnérabilité : pour prendre un exemple, la cherté des transports pourrait faire monter le prix des importations et réduire la compétitivité des exportations. Ce qui pourra bien freiner la croissance, mais la diminution des échanges avec le monde extérieur réduira la vulnérabilité aux aléas du commerce. D’un autre côté, la mise en culture de sols fertiles exposés à l’activité volcanique, aux inondations et autres catastrophes naturelles pourrait donner un coup de fouet à la croissance économique mais en augmentant la vulnérabilité aux aléas.

L’argument classique de la vulnérabilité par rapport aux contraintes qui pèsent sur la croissance repose sur l’ouverture aux échanges commerciaux. On admet en général qu’un commerce actif avec le monde extérieur peut donner du tonus à la croissance économique (dans le cas de Singapour, par exemple). Bien des petits États sont relativement ouverts au commerce international, en partie poussés par l’exiguïté de leur marché intérieur. Cette ouverture au commerce les a aidés à atteindre un niveau de croissance économique relativement élevé. L’ouverture n’a manifestement pas été un handicap économique. Cependant elle peut très bien accroître la vulnérabilité aux aléas venus de l’extérieur. En poussant l’exemple à l’extrême, une économie coupée de tout commerce extérieur sera à l’abri des aléas de l’échange et, à l’inverse, un pays qui s’adonne intensément aux échanges doit être plus vulnérable à de tels aléas. Si bien que les particularités des petits États peuvent induire en même temps la croissance économique et la vulnérabilité. Ce qui est en jeu, c’est le risque de chocs ultérieurs – et c’est dès lors, en partie, la loi du hasard. Parmi les îles les plus riches, certaines ne comptent que sur un ou deux produits d’exportation comme le tourisme et les services financiers. Ces industries ont alimenté une croissance considérable, mais restent exposées aux aléas.

Sur la question du risque, je ne suis pas d’accord avec votre idée que la probabilité d’un creux de la courbe est égale à celle d’un pic. Ce ne sont pas là des effets égaux et opposés. Par exemple, l’exposition à une catastrophe naturelle n’a aucun rapport avec la probabilité d’une récolte record.

Vous laissez entendre que parler de vulnérabilité et de résilience implique de considérer les petites îles comme des systèmes clos. C’est ignorer que pratiquement tous les travaux et tout le débat sur la vulnérabilité traitent explicitement des liens que celle-ci entretient avec la susceptibilité aux chocs venus de l’extérieur. C’est précisément le fait que ces petites économies sont très exposées aux chocs externes qui les rend plus vulnérables.

Je suis assez d’avis que la référence à la vulnérabilité des petits États est d’inspiration diplomatique. Et que le message de la grande vulnérabilité des petits États est très répandu. Je suggère que nous analysions les mesures univoques de la vulnérabilité pour évaluer ses causes profondes et élaborer des réponses politiques appropriées. Quant au concept de résilience, c’est une autre affaire. Le fait que les petits États en développement soient, dans l’ensemble, plus vulnérables tout en ayant atteint des niveaux plus élevés de croissance suggère qu’ils sont plus résilients à l’égard des chocs. Cela ne justifiera pas un traitement spécial de la part de la communauté internationale. Mais cela peut, encore une fois, servir à indiquer aux politiques (y compris aux initiatives internationales) les zones prioritaires dans lesquelles accroître la résilience aux aléas par une assurance contre les catastrophes et les variations du prix des matières premières.

Merci d’avoir soulevé des questions aussi pertinentes. Je suis impatient de lire toute réaction à cet article.

Tom Crowards, Conseiller économique, Département pour le développement international, Royaume-Uni.

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IDENTIFICAR LAS RESPUESTAS POLÍTICAS A LA VULNERABILIDAD

El Dr. Baldacchino ha planteado varias cuestiones que yo también he estado planteándome. Sin embargo, me encuentro en desacuerdo con gran parte de sus interpretaciones del debate sobre la vulnerabilidad versus la capacidad de recuperación. ¡Esto viene bien, para evitar de este modo respuestas aburridas!

Estoy de acuerdo que los términos vulnerabilidad y capacidad de recuperación son emotivos. Sin embargo, son útiles para describir la situación que deben confrontar muchos pequeños estados insulares. Los mismos términos son comunes en otras disciplinas, tales como el estudio de riesgos naturales, los cambios climáticos y el flujo internacional de capitales. Además, es difícil encontrar términos alternativos. No concuerdo con su sugerencia que la vulnerabilidad es lo mismo que la volatilidad, la apertura o la elasticidad. La volatilidad es la consecuencia de choques, mientras que la apertura (en el contexto de estar abierto a algo), puede incrementar la exposición a choques potenciales. La elasticidad podría referirse a la respuesta general de una economía (e.g. crecimiento económico) a un choque, a pesar que esto implica una relación muy simple.

El hecho que las características de la vulnerabilidad no tendrían que ser necesariamente trabas al crecimiento, no es una buena razón para descartar el término “vulnerabilidad”. Esto significa no comprender correctamente el concepto del término mismo, que representa el potencial de sufrir de choques futuros. Un obstáculo al crecimiento podría igualmente aumentar o disminuir la vulnerabilidad. Por ejemplo, el alto costo de transporte podría aumentar el costo de importaciones y reducir la competividad en las exportaciones. Esto puede limitar el crecimiento, pero al reducir los intercambios mercantiles con el mundo exterior, reduciría la vulnerabilidad a choques mercantiles. Por otra parte, el cultivo en tierras fértiles bajo el riesgo de una posible actividad volcánica, inundaciones u otros riesgos naturales, podría dar impulso a un crecimiento económico, pero con una mayor vulnerabilidad a los choques.

El clásico argumento de la vulnerabilidad versus los obstáculos al crecimiento se relaciona a dejar abiertos los intercambios mercantiles. Se acepta generalmente que un dinámico intercambio mercantil con el mundo exterior puede estimular el crecimiento económico (tómese por ejemplo el caso de Singapur). Muchos estados pequeños están relativamente abiertos a los intercambios mercantiles, en parte por necesidad, debido al hecho de tener pequeños mercados domésticos. Esta apertura a los intercambios mercantiles ha contribuído a alcanzar, comparativamente, un fuerte desarrollo económico. Queda claro entonces que estar relativamente abiertos a los intercambios mercantiles no ha sido un factor limitante en la economía. Sin embargo, la apertura a los intercambios mercantiles aumenta la vulnerabilidad a los choques externos. En caso extremo, una economía sin intercambios con el exterior estará aislada de los choques exteriores. En este sentido, un país con un un alto grado de intercambios mercantiles podría ser más vulnerable ante tales choques. De esta manera, las características de los estados pequeños pueden inducir ambos el crecimiento económico y la vulnerabilidad simultáneamente. Es una cuestión de los riesgos de choques futuros – y por ende en parte sujeto a las aleas de la suerte. Algunas de las islas má ricas dependen mayormente de uno o dos productos de exportación, tales como el turismo o los servicios financieros.. Estas industrias han estimulado un crecimiento considerable, pero permanecen vulnerables a los choques.

En el tema de los riesgos, estoy en desacuerdo con su opinión que la posibilidad de una depresión sea equivalente a la de un período de auge o prosperidad. Estos no son efectos iguales y opuestos. Por ejemplo, la exposición a un desastre natural no tiene relación con la probabilidad de una cosecha excepcional.

Usted sugiere que las referencias de vulnerabilidad y capacidad de recuperación implican que las islas pequeñas son sistemas cerrados. Esto no toma en cuenta que virtualmente toda la literatura y discusión en torno a la vulnerabilidad se han referido explícitamente a la susceptibilidad a choques exógenos. Es el hecho que estas pequeñas economías están altamente expuestas a choques exteriores que las hacen más vulnerables.

Tendería a estar de acuerdo con usted que la vulnerabilidad de los pequeños estados está diplomáticamente motivada. Y que el mensaje que señala que los pequeños estados son generalmente más vulnerables, ha sido ampliamente aceptado. Sugiero entonces que quebremos las medidas singulares de vulnerabilidad, y que evaluemos sus causas subyacentes e identifiquemos las respuestas apropiadas en las directivas o normativas políticas. El concepto de capacidad de recuperación es un asunto diferente. El hecho que los pequeños estados en desarrollo son, en general, más vulnerables, pero que han alcanzado un alto grado de desarrollo económico, sugiere que tienen una capacidad más alta de recuperación ante los choques. Eso no apoyaría los argumentos en pos de un tratamiento más especial por parte de la comunidad internacional, pero sí puede, una vez más, servir para destacar áreas clave para establecer políticas orientadas a incrementar una mayor capacidad de recuperación ante los choques (incluso las iniciativas internacionales tales como los seguros sobre las catástrofes y el precio de materias primas).

Gracias por plantear cuestiones muy pertinentes. Estoy atento a cualquier respuesta.

Tom Crowards, Asesor económico, Departamento de Desarrollo Internacional, Reino Unido.

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