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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum

Moving away from the terms vulnerability and resilience in small islands. (+Français)(+Español)

Posted By: Godfrey Baldacchino
Date: Thursday, 11 March 2004, at 11:13 a.m.

In Response To: Adapting to change: resilience in small islands. (+Français)(+Español) (Moderators)

(Le texte FRANCAIS se trouve en dessous du texte anglais)
(El texto ESPANOL se encuentra debajo del texto francés)

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It has been my intention for quite some time to contribute constructively to the debate about vulnerability versus resilience. The short version of my argument is that both are empty terms, devoid of intrinsic meaning or measurable substance. They are certainly psychologically relevant - and are useful appellatives if one is professing weakness, fragility and an impossibility to develop or to sustain oneself (with vulnerability) or strength of character, resolve and fortitude (with resilience). It is precisely because they lend themselves so well as colourful descriptors of attitude that I would dismiss them in any academic or scientific discussion. The terms have become so powerful that the condition they describe has become almost a given in any discussion about small economies.

We need to move away from such terms for three reasons. Firstly, what is often uncritically dismissed is that some of the very characteristics which are meant to signify vulnerability need not necessarily be handicaps to small economies. Small island vulnerability could equally well suggest a disposition to spectacular growth. If, say, an island is vulnerable to capital flight from its largest single foreign employer, it could benefit handsomely from landing an equally large single foreign investor. If a hurricane can destroy a year's harvest; an especially good year can lead to a bumper crop. And so on. The likelihood of a trough is equal to that of a boom. No wonder small economies register very high levels of economic decline or economic growth.

Secondly, all the talk about vulnerability and resilience assumes that we are talking about small islands as if they were closed systems, dependant only on their own resources. This could not be further from the truth, especially with the encroachment of globalisation. Closed systems do not exist and least of all with respect to small islands which are, by their very insular nature, 'cross-roads' or territories open to tourists, investment, trade, expatriate visitors and other international flows and exchanges.

Thirdly and lastly, the harping on vulnerability (with a tradition that goes back several decades now) appears to make ample diplomatic sense, if weakness and fragility are expected to lure interest, publicity and assistance in cash or in-kind support. This is unfortunately the main reason why the term has become standard fare in international fora. True, many small island economies have not followed orthodox development strategies; but this does mean that they are automatically vulnerable and therefore deserve sustained aid flows.

To conclude, what has been referred to in the small (island) state literature as vulnerability is actually volatility, openness or elasticity. What has been referred to as resilience is perhaps nothing more than basic human nature and the will to survive.

Thank you for making this challenging exchange of ideas possible.

Mr. Godfrey Baldacchino, Canada Research Chair in Island Studies, University of Prince Edward Island, Canada

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WISE COASTAL PRACTICES FOR SUSTAINABLE HUMAN DEVELOPMENT (WiCoP) (http://csiwisepractices.org)

MODERATORS' NOTE: Especially for the many newcomers to the ‘Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development’ (WiCoP) forum, we would like to inform you that besides providing for discussion, the forum is also a valuable research tool. To access the search facility, just go to the box at the top of the opening page and select ‘Search’ and follow the instructions. A previous forum contribution (http://csiwisepractices.org/?review=384) describes this ‘Search’ facility in detail.

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PROSCRIRE LES TERMES DE VULNERABILITE ET DE RESILIENCE POUR LES PETITES ILES

Je désire depuis quelque temps faire un apport constructif au débat sur l’opposition vulnérabilité/résilience. Je dirai, pour résumer mon argument, que ce sont deux termes vides, privés de signification intrinsèque et de contenu mesurable. Ils sont certainement pertinents, au sens psychologique – ce sont des vocables utiles pour qui professe la faiblesse, la fragilité et l’impossibilité de se développer ou de se maintenir (avec la vulnérabilité) ou la force d’âme, la détermination et le courage (avec la résilience). C’est précisément parce qu’ils se prêtent si bien à la description imagée de ces attitudes que je les proscrirai de toute discussion érudite ou scientifique. Ces termes sont devenus si évocateurs que la situation qu’ils décrivent est presque devenue une donnée de fait dans toute discussion sur les micro-économies.

Nous avons trois raisons de réfuter ces termes. Premièrement, ce que l’on néglige souvent de prendre en compte, c’est que certaines des caractéristiques qui sont sensées accompagner la vulnérabilité ne sont pas nécessairement des handicaps pour les micro-économies. La vulnérabilité des petites îles pourrait tout aussi bien indiquer une disposition favorable à une croissance spectaculaire. Si, par exemple, une île est exposée à la fuite de capitaux due à son plus grand employeur étranger, elle pourrait se trouver fortement bénéficiaire en attirant chez elle un investisseur étranger tout aussi important. Si un ouragan peut détruire la récolte d’une année, une année exceptionnelle peut apporter une récolte record. Et ainsi de suite. Les hauts et les bas ont des chances égales de se produire. Il n’est pas surprenant que les économies des petits États connaissent des pics et des creux dans leur croissance économique.

En deuxième lieu, tout ce qui se dit de la vulnérabilité et de la résilience suppose que nous parlons des petites îles comme si c’étaient des systèmes fermés, dépendant de leurs seules ressources. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité, surtout depuis l’avènement de la mondialisation. Les systèmes fermés n’existent pas, et surtout pas dans le cas des petites îles, qui sont, par nature, des « carrefours » ou des territoires ouverts au tourisme, aux investissements, au commerce, au séjour d’expatriés et encore à d’autres flux et échanges internationaux.

Troisièmement et pour finir, rabâcher le thème de la vulnérabilité (tradition qui remonte déjà à plusieurs dizaines d’années) est apparemment payant au plan diplomatique, si faiblesse et fragilité sont sensées attirer l’intérêt, la publicité et l’assistance sous forme de fonds ou de soutien en nature. Tel est malheureusement la principale raison pour laquelle le terme s’est si bien répandu dans les forums internationaux. Il est bien vrai que de nombreuses petites économies insulaires n’ont pas suivi des stratégies orthodoxes mais cela signifie effectivement qu’elles sont automatiquement vulnérables et qu’elles méritent donc des apports importants d’assistance.

Pour conclure, ce que l’on a nommé dans la documentation sur les petits États (insulaires) « vulnérabilité » est en réalité une susceptibilité aux changements brusques, une ouverture et une élasticité. Ce que l’on a appelé résilience ne renvoie peut-être à rien d’autre qu’à la nature humaine et à la volonté de survivre.

Merci de rendre possible un échange d’idées aussi passionnant.

M. Godfery Baldacchino, Chaire de recherches canadiennes sur l’étude des îles, Université de l’île du Prince Edward, Canada

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PRATIQUES COTIERES ECLAIREES POUR UN DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE (WiCoP) (http://csiwisepractices.org)

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DISTANCIARSE DE LOS TÉRMINOS VULNERABILIDAD Y CAPACIDAD DE RECUPERACIÓN EN PEQUEÑAS ISLAS

Hace rato que tengo la intención de contribuír en forma constructiva al debate sobre la vulnerabilidad versus la capacidad de recuperación. La versión corta de mi argumento es que ambos son términos sin sentido, carentes de significado intrínseco o contenido susceptible de ser medido. Son, por supuesto, de pertinencia sicológica, y son apelativos útiles si se hace referencia a la debilidad, fragilidad o imposibilidad de desarrollarse o mantenerse (en el marco de la vulnerabilidad), o de la fuerza de carácter, resolución o fortaleza (capacidad de recuperación). Es precisamente porque se prestan muy bien como descriptores de actitudes que yo los suprimiría de toda discusión académica o científica. Estos términos se han vuelto tan poderosos que las condiciones que describen se han hecho presentes en toda discusión sobre economías en pequeña escala.

Debemos alejarnos de tales términos por tres razones: i) lo que se descarta a menudo de manera poco exigente es que algunas de las mismas características que están supuestas a significar vulnerabilidad no son necesariamente limitantes en economías en pequeña escala. La vulnerabilidad de pequeñas islas podrían bien sugerir una disposición al crecimiento espectacular. Si, por ejemplo, una isla es vulnerable al la fuga de capital de su empleador extranjero más importante, podría beneficiarse enormemente de la llegada de un inversor extranjero. Si un huracán puede destruír la cosecha de un año, un año especialmente favorable puede conducir a una cosecha excepcional. Y así hay otros ejemplos. La similitud de una depresión es equivalente a un período de auge o prosperidad. Eso lleva a que pequeñas economías revelen sea altos niveles de crecimiento o de disminución económica o de crecimiento económico.

ii) toda esta charla sobre vulnerabilidad y capacidad de recuperación asume que estamos hablando de pequeñas islas como si fueran sistemas cerrados, dependientes solo de sus propios recursos. Esto no podría estar más lejos de lo cierto, especialmente en vista de la invasión y cercenamiento de la mundialización. Los sistemas cerrados no existen, y mucho menos en relación con las pequeñas islas las cuales son, por su naturaleza insular, “cruce de caminos” o territorios abiertos al turismo, inversiones, comercio, visitantes del exterior, y otros flujos internacionales e intercambios.

iii) la insistencia sobre la vulnerabilidad (con una tradición que data ya de varias décadas) pareciera haber cobrado un amplio sentido diplomático, si se espera que la debilidad y fragilidad están supuestas a atraer la atención, la publicidad y las ayudas en forma de dinero u otros tipos de asistencia. Esta es, desgraciadamente, la razón principal por la cual se ha convertido en práctica común en foros internacionales. Es cierto que la economía de muchas pequeñas islas no han seguido estrategias ortodoxas de desarrollo, pero esto no quiere decir que son automáticamente vulnerables y por consiguiente que merecen flujos constantes de ayudas.

En conclusión, lo que se ha interpretado en las publicaciones sobre pequeños estados insulares como vulnerabilidad es en realidad volatilidad, elasticidad o falta de barreras. Lo que se ha referido como capacidad de recuperación es a lo mejor nada más que naturaleza humana y la voluntad de sobrevivir.

Gracias por hacer posible este interesante intercambio de ideas.

Sr. Godfrey Baldacchino, Canada Research Chair on Island Studies (Cátedra Canadiense de Investigaciones sobre Islas), University of Prince Edward Island, Canada.

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NOTA DE LOS MODERADORES : Particularmente dirigido a las muchas personas recién incorporadas al Foro sobre "Prácticas Sensatas en Regiones Costeras para un Desarrollo Humano Sostenible" (WiCoP), nos complace informarles que además de facilitar una plataforma de discusión, el Foro es también un valioso motor de investigación. Para ganar acceso a a este servicio de búsqueda, simplemente diríjase a la casilla al tope de la página de apertura y seleccione "Search" y siga las instrucciones. Una contribución previa al Foro (http://csiwisepractices.org/?review=384) describe este procedimiento "Search" con gran detalle.

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