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Wise Coastal Practices for Sustainable Human Development Forum
Posted By: Roland Paskoff, Grace Sapuay.
Date: Thursday, 6 September 2001, at 10:01 a.m.
In Response To: A programme for the control of beach erosion / Seychelles. (+Français) (Virginie Cazes-Duvat)
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(Le texte français se trouve en dessous du texte anglais)
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MODERATOR'S NOTE: The Example Wise Practice relating to coastal erosion control in the Seychelles (http://csiwisepractices.org/?read=357) has generated several responses, which will be combined and posted in the coming months. New members to the Forum are informed that coastal erosion, especially in small islands, is not a new topic to the Forum. In order to assist Forum users, hotlinks to other relevant contributions have been inserted where appropriate.
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The city of Mahdia, on the eastern coast of Tunisia, is one of several small coastal cities of the Mediterranean and Europe, known for their historical and environmental importance, involved in an interdisciplinary project to prevent and control the deterioration of the old districts of these seafront cities. The project is called 'Small historic coastal cites: http://www.unesco.org/csi/act/dure/dure.htm'. (See also Cultural tourism: restoring an historic city / Essaouira-Morocco http://csiwisepractices.org/?read=29 and Options for protecting a rampart threatened by coastal erosion http://csiwisepractices.org/?read=178). Among environmental issues at stake in the urban area of Mahdia is the sustainable management of a 6 km long beach, lined by about a dozen hotels.
The sediment budget is slightly negative and a slow shoreline retreat is noticeable. Fortunately, hotels were built a safe distance from the shore and, at least during the short-term, are not threatened by sea erosion. However, coastal erosion is likely to increase in the coming years due to fore-dune degradation. Particularly as shoreline retreat continues, there is concern about the most seaward dune or fore-dune. This dune is a key factor in the beach equilibrium as it stores sediments and buffers storm impacts.
In Mahdia, the fore-dune has been damaged by people walking over it to get to the beach, dune plants which used to stabilise the sand have disappeared as a result of trampling, sand has been blown into the built-up areas and streets behind the beach. In places the fore-dune has been levelled in front of some hotels to enlarge the beach area available to tourists.
The advanced stage of fore-dune degradation is of concern as it will lead to increased beach erosion. In 1998 a recommendation was made to restore this dune. Work started in November 2000, under the lead of the Coastal Protection and Land Planning Agency (APAL) of the Ministry of the Environment and Land Planning. The first phase focused on a stretch of coast 600 m long. Work consisted of setting up wind fences, made of wood stakes and wire, and with 50% permeability. In addition to trapping sand and building the dune, the fences also prevented trespassing and uncontrolled trampling. Carefully planned and evenly spaced paths are now the only access points to the beach.
The project was undertaken with the technical support of the Entente Départementale pour la Démoustication (EID), a French institution in charge of coastal management issues, including sand dunes, in the French Mediterranean. The initiative allowed for the transfer of technical knowledge, as two experts in eco/green-engineering and a site foreman trained Tunisian technicians. The extension of the initiative to the whole public beach can now be undertaken with the trained local personnel.
Scientific monitoring of the results of the dune fence is planned. This will be undertaken by a postgraduate student from the University of Sfax.
An awareness-building and information day on the importance of fore-dune conservation and dune restoration techniques was organised in Mahdia on 30th January, 2001. Around 300 persons gathered, they were all stakeholders in coastal management from different regions of the country. Presentations were followed by debates. A film on the topic was shown and will be distributed.
This fore-dune restoration work is the first ever undertaken in Tunisia. It represents a 'soft' engineering solution to coastal erosion, which is easy to implement and relatively low-cost, and which has proven successful in other areas. The transferability of this technique to other coastal areas in Tunisia, where fore-dunes have been similarly impacted by tourism pressure, has yet to be explored.
Mr. Roland Paskoff,
Emeritus Professor at the Lumière University of Lyon,
France.
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Another solution to beach erosion is the planting of vetiver grass along the eroded area. Vetiver grass has been proven to control erosion either on hillsides, stream banks and even beaches as it can tolerate a wide range of salinity and temperature. It has roots that extend from 3 to 5 metres depending on the soil. It has a tensile strength greater than that of mild steel. It is environmentally-friendly and is more cost effective than other 'hard' engineering structures such as riprap.
Ms. Grace P. Sapuay,
Vice-president,
Quali-Infra Construction Corporation,
Pasig City, The Philippines.
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NOTE DU MODERATEUR: La pratique éclairée exemplaire liée à l'érosion côtière dans les Seychelles (http://csiwisepractices.org/?read=357) a généré plusieurs réponses, qui seront combinées et affichées dans les prochains mois. Nous informons les nouveaux membres du Forum que l'érosion côtière, particulièrement dans les petites îles, n'est pas un sujet nouveau au Forum. Afin d'aider les utilisateurs du Forum, des liens vers des contributions correspondantes ont été insérés dans les endroits appropriés.
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La ville de Mahdia, sur la côte orientale de la Tunisie, est l'une des nombreuses villes côtières de la méditerranée et de l'Europe, connues pour leur importance historique et environnementale, qui sont impliquées dans un projet interdisciplinaire pour la prévention et le contrôle de la détérioration de vieux districts de ces villes bordant les côtes. Le projet est appelé "Petites villes côtières historiques: http://www.unesco.org/csi/act/dure/dure.htm". (voir également Tourisme culturel: restauration d'une ville historique / Essaouira-Maroc http://csiwisepractices.org/?read=29 et Options pour protéger un rempart menacé par l'érosion marine http://csiwisepractices.org/?read=178). Parmi les problèmes d'environnement qui se posent à cette agglomération figure la gestion durable de sa plage, longue de 6 km et bordée par une quinzaine d'hôtels de tourisme.
Le budget sédimentaire est légèrement déficitaire et on note une tendance à un recul lent de la plage. Les hôtels ont été heureusement construits suffisamment en arrière du rivage pour qu'ils ne soient pas menacés, au moins à court terme, par l'érosion de la mer. Mais celle-ci risque d'être aggravée dans les années à venir par la dégradation de la dune qui borde la plage. On sait en effet que cette dune constitue un élément essentiel de l'équilibre d'une plage par la réserve en sédiments qu'elle constitue et grâce à laquelle les effets érosifs des tempêtes sont amortis.
A Mahdia, la dune bordière de la plage a été dégradée par le public qui la traverse pour accéder à la mer. Les plantes qui la fixent, très sensibles au piétinement, disparaissent et ne retiennent plus le sable. Celui-ci se met alors en mouvement et peut envahir des constructions et des rues sur le front de mer. Parfois même, devant certains hôtels, cette dune bordière a été arasée pour agrandir la surface de la plage utilisable par les touristes.
L'état de dégradation avancée de la dune bordière est inquiétant car il aura pour conséquence d'aggraver l'érosion de la plage. En 1998, une recommandation pour la restauration de cette dune a été faite. Les premiers travaux ont commencé au mois de novembre 2000. Ils ont été mis en oeuvre sous l'égide de l'Agence pour la Protection et l'Aménagement du Littoral (APAL), organisme qui dépend du Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire. La première phase a concerné un linéaire d'environ 600 m. Les travaux ont consisté à mettre en place des écrans brise-vent, perméables à 50%, faits de pièces de bois réunies par du fil de fer. Outre leur rôle premier d'obliger le vent à déposer du sable et ainsi de recréer la dune, ils ont aussi l'avantage de représenter des obstacle au franchissement de la dune qui est ainsi mise à l'abri d'un piétinement incontrôlé. La dune ne peut être traversée que par des passages aménagés à cet effet et régulièrement espacés.
Les travaux ont été réalisés avec l'assistance technique de l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication (EID), un organisme français qui a la responsabilité de problèmes de gestion du littoral méditerranéen, parmi lesquels celui de l'entretien des dunes. L'opération a été aussi à l'origine d'un transfert de technologie puisque les deux ingénieurs écologues et le chef de chantier venus de France ont formé à cet occasion des techniciens tunisiens. Le relais est ainsi pris pour l'extension de l'opération à l'ensemble de la plage publique.
Il est prévu un suivi scientifique des résultats obtenus dans le cadre de la préparation d'un mémoire de Diplôme d'Etudes Approfondies (niveau troisième cycle universitaire) par une étudiante en géologie de l'Université de Sfax.
Une journée de sensibilisation à l'importance de la conservation d'une dune en bon état en bordure d'une plage et d'information sur les techniques de sa réhabilitation a été organisée à Mahdia le 30 janvier 2001. Elle a réuni environ 300 personnes, des acteurs de la gestion du littoral venus des différentes régions du pays. Des exposés ont été suivis de débats. Un film sur le sujet, élaboré à l'initiative de l'APAL a été présenté et il fera l'objet d'une diffusion.
Ces travaux de restauration d'une dune bordière d'une plage sont les premiers à être conduits en Tunisie. Ils relèvent d'une méthode douce, facile à mettre en oeuvre et peu coûteuse, de protection de l'environnement qui a largement fait ses preuves. Il faut souhaiter la voir maintenant appliquée dans beaucoup d'autres endroits du littoral du pays où ce type de dune a beaucoup souffert de la fréquentation touristique, entraînant par la même une aggravation du risque d'érosion sur les plages.
M. Roland Paskoff,
Professeur émérite à l'université Lumière de Lyon,
France.
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Une autre solution à l'érosion des plages repose sur la plantation de vétiver le long de la zone érodée. Il a été démontré que la plante de vétiver peut contrôler l'érosion sur les versants, les bords des rivières et même les plages car elle peut tolérer un large éventail de salinité et de température. Ses racines peuvent atteindre 3 à 5 mètres suivant la nature du sol. Sa force de traction est plus élevée que celle de l'acier doux. Elle respecte l'environnement et coûte moins cher que les autres structures d'ingénierie "rigides" tel que l'enrochement.
Mme Grace P. Sapuay,
Vice-présidente,
Quali-infra construction corporation,
Pasig City, Philippines.
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